Les sites de Jean-Luc Michel

La Speedmaster d'Oméga - La montre de l'espace

POURQUOI

OMÉGA ?



Cette fameuse chute de 2015 a modifié pas mal de choses dans mon rapport aux montres. Il est clair que sans elle et sans cette mise en garde de l’horloger et son conseil de mettre en semi retraite mon Navitimer, rien n’aurait changé.

Après l’achat du petit Doxa Valjoux, vu le temps libre dont je disposais, je me suis renseigné sur l’offre de montres qui pouvait m’intéresser. Les sites web ont été explorés en détail, mais c’est le





























Forum des Amateurs de Montres (FAM) qui m’a le plus aidé. Je m’y suis inscrit, suis devenu un modeste contributeur, plutôt en posant des questions aux experts présents et il faut le dire bienveillants qu’en apportant des précisions techniques sur des questions que je ne maîtrise pas, contrairement à la photo.

Au début, je me suis (re)constitué une petite culture horlogère.

Je suis allé voir du côté de la haute horlogerie pour découvrir des trésors insoupçonnés. La manière dont en parlent les passionnés rend ces montres encore plus attachantes. Mais, les prix stratosphériques m’ont écarté de toute velléité d’entrer dans ce monde. La différence avec la photo, c’est qu’avec un boitier et des bons objectifs (tous très onéreux aussi), je suis créatif, je livre des reportages et je fais des livres. Quant la très haute fidélité et le Home Cinéma, c’est un plaisir partagé avec mon épouse, les amis ou la famille… Avec une montre, le plaisir - sûrement très grand - est un peu trop « solitaire » pour moi.  Mais si je pouvais tout assouvir, j’irai naturellement vers quelques marques ou modèles.  







ROLEX vs OMEGA



De toutes ces lectures et ces échanges avec les passionnés, il en est ressorti un nouvel examen très attentif de l’offre Rolex. Modèles superbes, prix élevés mais encore acceptables pour certains si on ne tape pas dans les versions de collection.

En même temps, je regardai l’offre Oméga.

Etait-ce un retour à mes premières amours ? Le confinement forcé qui me poussait à vouloir m’évader jusque dans




























l’espace m’a conduit vers la montre de l’espace. Je me suis dit qu’en 1974, j’avais raté le rendez-vous. J’étais passé à côté de la Moonwatch. J’ai expliqué pourquoi dans une autre page. Tout simplement parce que la publicité d’Oméga ne m’avait pas atteint contrairement à celle de Breitling. Sinon, en connaissance des deux, qu’eussé-je fait ? Laquelle aurait eu ma préférence ? Honnêtement, je ne sais pas. Dans les mêmes années, j’eus à choisir entre le Nikon F (devenu mythique) et le Canon F1. Je choisis Canon, et une vingtaine d’années plus tard, je passai chez Nikon, mais en vendant tout le matériel Canon. L’histoire allait-elle se répéter pour les montres ?

Finalement oui et non. Je décidai d’acheter un Speedmaster mais de conserver le Navitimer.


Oméga a cet avantage d’être moins onéreux que Rolex. Les raisons sont complexes à analyser les experts divergent et ce n’est pas moi qui trancherait bien évidemment. Ce fut aussi un argument de choix. A plaisir égal, quelques milliers d’euros de moins, ça peut compter. Et on peut les mettre ailleurs.







QUEL MODÈLE ?



La décision d’acquérir enfin une Speed étant prise, il fallait trouver quel modèle. Un neuf ? Pourquoi pas, mais pourquoi mettre autant d’argent dans un chrono dont on peut acquérir exactement le même moins cher ? Certes sans le plaisir d’être le premier propriétaire. Mais, comme pour les voitures, je ne suis pas sensible à cette question. Il en est de même pour la photo. J’achète souvent du neuf, mais parfois de l’occasion quand il s’en présente des bonnes. Tout est affaire de contact et de qualité.

Si ce n’était pas un neuf, vers quelles années se diriger ?

Des historiques « pré Moon » avec le calibre initial 321 ? Des anciennes ? Une série limitée des innombrables anniversaires de la conquête spatiale à laquelle Oméga a été associée sans discontinuer depuis les années 1960 ?

Ou tout simplement un modèle moderne mais datant de quelques années.

La chaîne YouTube Dialicious donne la parole à de grands collectionneurs qui en possèdent une dizaine, toutes plus belles ou intéressantes les unes que  les autres. De quoi réfléchir.

Après avoir examiné des tas d’hypothèses, m’être faufilé entre les chapelles qui ne jurent que par les modèles d’origine, les séries limitées et numérotées ou le neuf le plus récent en mouvement Oméga original, le fameux coaxial, j’ai jeté mon dévolu sur un modèle de 2002 (3570.50), équipée du mouvement 1861 tout à fait classique, vendu par un sympathique "Fameur" (c'est le nom de ceux qui fréquentent le forum FAM). Le site Kaltan en donne une bonne description. Pour les anglophones, vous avez aussi Monochrome avec des interviews passionnantes et de belles vidéos de la conquête spatiale.

On y entend James H. Ragan, l'ingénieur qui sélectionna la Speed.


Ainsi donc, ce furent 41 années de Breitling Navitimer, et un Speedmaster Oméga depuis 2015. Il est peu probable que je bénéficie de 40 années de Speed… Et de toutes façons, j’alterne avec le Valjoux et le Navitimer.




  



















LE PLAISIR RENOUVELÉ



Avec la Speed, je retrouve la robustesse du Navitimer, un cadran d’une lisibilité exceptionnelle, un beau chrono très précis (il va bientôt partir en révision de routine), le plaisir de contempler une montre sans même y lire l’heure et plus encore peut-être, une sorte d’identification aux héros de l’aventure humaine.


Même si ceci est souvent tu pudiquement, il ne faut pas oublier qu’Oméga a battu Rolex et Longines lors des tests de la NASA (Hamilton ne fut même pas retenu). Bien sûr, ça ne retire rien à Rolex, mais c’est tout de même Oméga qui est allé dans l’espace et a été confirmé au fil des années. Ce critère a joué pour moi, même si je trouve que Rolex fait des montres superbes.























En décembre 2019,  j'ai eu le plaisir de visiter le Kennedy Space Center de Cap Canaveral en Floride en compagnie d'un astronaute qui est allé quatre fois dans l'espace, Don Thomas.

Et naturellement, nous avons abordé la question du Speedmaster, toujours présent dans les navettes !

Il en possède toujours un et reste un passionné de la marque.

On le voit ci-dessous nous honorant de sa présence dans la salle à manger officielle de Cap Kennedy.

Si cette visite vous intéresse, mon site vous la décrit. Vous pouvez aussi consulter mon livre sur Les Grands musées de l'Espace www.communiquance.com