L’interview du 4 décembre 2014 au Club de la Presse et de la Communication

JLM

Histoire des Formations

 
 

Merci !

Merci !!

Merci !!!

Pour votre présence, vos messages, vos témoignages, vos interventions !

C’était merveilleux !

Quelle belle reconnaissance…



J’ai rendu hommage au président qui m’a fait venir d’Angers en 1991, Benoit Lauras,
un prof de médecine qui avait une vision pour l’université et prenait des initiatives courageuses (pas seulement celle de lui avoir fait donner le nom de Jean Monnet).  En tant que médecin, il voulait des formations professionnalisantes sérieuses et compétitives. Il était tolérant et ouvert.

En somme, tout le contraire des apparatchiks contre lesquels je me suis battu et à cause desquels, avec le dernier d’entre eux, la formation est morte alors qu’elle était en pleine forme !

De même pour le Doyen Gilbert Argoud
(devenu 1er adjoint de MIchel Thiollière à la mairie) qui a créé la filière communication à Saint-Etienne et m’a fait venir d’Angers pour la développer. Lui aussi était un universitaire visionnaire et courageux. Malheureusement, les collègues de cette trempe ne sont plus nombreux aujourd’hui. Le népotisme, le corporatisme, le conformisme  et les alliances politiques ont pris le dessus sur l’intérêt des étudiants et le bien commun de notre pays.

Un jour peut-être, je proposerai mes réformes - radicales - sur la gouvernance des universités.Je reste optimiste, mais il faut réagir, il faut que la société apprenne ce qui se passe au sein de son enseignement supérieur.


A celles ou ceux qui se demanderaient pourquoi l’université de Saint-Etienne a-t-elle toujours manifesté un tel ostracisme envers ce qui n’était qu’une petite formation un peu périphérique par rapport aux grandes disciplines, la réponse fut toujours la même au fil des années. Sidérante mais tellement vraie.

Parce que j’ai toujours voulu professionnaliser les formations que j’ai crées pour que les étudiants  trouvent de bons emplois, valorisants, lucratifs et utiles à la société, j’ai été perçu depuis le début comme un «allié du capitalisme», un «relais de la domination libérale» sur l’économie ou la société.

Absurde ? Stupide ? Oui bien sûr. Mais c’est hélas la seule raison de mes démêlés quasi permanents avec l’université de Saint-Etienne. Une politisation étonnante des décisions au mépris du bien commun associée à un obscurantisme sans limite, allant jusqu’à prétendre que «les stages ne servent à rien d’autre qu’à servir le capitalisme». Ou, lors des salons de l'Etudiant, que «la sociologie offrait énormément de débouchés»… Il faut dire que je me suis toujours publiquement élevé contre ces déclarations, en me faisant plein de nouveaux amis à chaque fois. Et je ne détaille pas les pressions et les manipulations sur les  étudiants en périodes de grèves nationales.

Comme je l’ai déclaré il y a fort longtemps dans une boutade, la France possède un bel écomusée du Parti communiste de l’Union soviétique. Tout y est vrai à s’y méprendre : le recrutement, les promotions, le système de pensée, les sanctions, etc. Cet écomusée est facile à trouver : c’est l’enseignement supérieur français. Il n’y manque que le goulag qui a pour équivalent le dénigrement et l’ostracisme. Un peu méchant et caricatural ? Peut-être… Mais est-ce si loin de la réalité ?

S’ajoute à ces difficultés un autre  fait aggravant : J’ai toujours catégoriquement refusé de laisser les sciences de l'information et de la communication que je représentais en tant que professeur se laisser absorber par la sociologie locale. Pendant une quinzaine d’années, j’ai fait barrage. Rien d’étonnant au fait qu’une fois parti, la formation disparaisse. Ils attendaient depuis si longtemps…

Ajoutez-y le succès de la formation, un franc parler jamais en défaut, l’absence de crainte pour le combat institutionnel - ou la bagarre - des publications qui comptent un peu au plan national et au delà, bref, tout ce qu’il ne faut pas faire si l’on veut une carrière tranquille…

Tout ceci serait risible si les étudiants n’étaient pas concernés. Malheureusement, ceux du master actuel sont sacrifiés.

 

Les vidéos et les photos d’un moment très fort.

L’intervention de Tieman Coulibaly, Ministre d’Etat au Mali et ancien étudiant.

Au premier plan, Dominique Hayer, Nathaly Dufour et Rémi Pupier

L’intervention de Dominique Hayer, docteur en histoire de l’Art et Chargé de cours depuis 23 ans !!

L’intervention de Pierre Barrère,Coach et formateur de coachs avec Vincent Lenhardt, auteur d’un livre sur la Vision partagée.

Le cadeau de l’AMMAC remis par Guillaume Jouve : Génération(s) JLM

1. L’HISTOIRE de la filière Communication à Saint-Etienne

2. La MST de Presse et communication d'entreprise

  1. 3.Le point de vue des étudiants  :

Guillaume Jouve et l’AMMAC

4. Les relations avec l’université de St-Etienne. Un combat quasi-permanent.

5. La vie après l’Université : Communiquance , un éditeur interactif

L’INTERVIEW EN VIDEO

LES INTERVENTIONS

LA CONCLUSION

REPORTAGE PHOTO par Jacques HERITIER

Le cadeau de l’AMMAC réalisé par Guillaume Jouve (Mon Quartier TV) : Génération(s) JLM

Mais au fond, ce qui est né à Saint-Etienne par la volonté, la vision et le charisme de Benoit Lauras et de Gilbert Argoud et assassiné par la volonté des dirigeants actuels renaîtra ailleurs. C’est ce qui compte.
Et durant ces 23 années, la MST et le Master qui auront diplômé presque 500 étudiants en leur assurant de bons jobs auront rempli une belle mission. En plus, pour presque rien au plan budgétaire puisque j’ai refusé de demander des créations de postes !
La quarantaine de Chargés de cours attachés à cette filière auront constitué une équipe absolument extraordinaire qui  a laissé et laissera des traces pour très longtemps. Je les remercie une nouvelle fois. Ils ont tellement apporté aux étudiants qu’ils leur laissent des souvenirs impérissables.
Je ne peux oublier «ma» filière d’Angers qui a vécu elle aussi une vingtaine d’années sous sa forme initiale et que j’ai  copilotée depuis Saint-Etienne avec Pierre Gosselin, un collègue angevin fidèle entre tous. J’y assurai les cours de méthodologie et la présidence de tous les jurys de maîtrise !
Pendant ces années, j’ai été «le plus gros producteur de maîtres en communication à bac +4 de France», pour parler comme les paysans…
Et surtout, presque 45 ans cumulés de diplômés qui ont porté haut la finalité de légitimer la fonction communication en France comme je le souhaitais. Une ancienne étudiante d’Angers, au courant de ma retraite m’a écrit : «Grâce à cette formation de qualité, nous sommes sortis armés de la meilleure façon pour affronter l'univers communication : polyvalence, réactivité, réflexion sont toujours aujourd'hui nos meilleurs outils. En effet, une formation universitaire n'a pas pour moi l'unique objet de favoriser l'accumulation de connaissances théoriques, elle se doit de façonner les esprits, de nous apprendre à réfléchir de la meilleure manière qu'il soit, elle se doit de nous guider vers notre indépendance intellectuelle. Je voudrai vous remercier pour tout cela car il n'y a pas un jour où je ne mets pas en pratique ce que j'ai appris à l'ISCEA.»

Je laisse la conclusion à  un étudiant d’une autre filière : « Votre formation ressemblait plus à une école de la vie qu’à une simple formation».

Sur cette page dédiée à cet apéritif-débat (et en même temps pot de retraite), vous trouverez les principaux extrais de l'interview menée par Pat Françon (Merci Pat).

Les interventions ont également été captées.
Enfin, un  reportage photo pris par Jacques Héritier (qui a bien joué avec mon D3S ! Bravo Jacques !!) montre les temps forts.
Merci au SIEL de Saint Priest en Jarez qui nous a offert l’hospitalité.

Et pour sourire, je vous offre un comparatif avant/après :  une photo actuelle pour aborder la retraite et une photo ancienne quand j’abordais le monde du travail, il y a 43 ans (j’ai commencé jeune) !
Entre les deux, l’interview en Audio (Mp3)
J’ai cette chance de rester passionné parce que je rencontre des gens passionnants.





                                                                                                                





















ATTENTION

Utilisateurs de Chrome, Google a bloqué la diffusion des contenus QuickTime. Bel exemple de totalitarisme !

Préférez Firefox ou Safari (sur mac).

J’en suis désolé.

Vous pouvez aussi passer par Youtube directement.

JLMAccueil.html