L’aventure à Saint-Etienne a débuté en septembre 1991.

Débauché de la direction du département de communication que j’avais créé à Angers, je suis venu créer la Maîtrise des Sciences et des techniques de Presse et communication d'entreprise.

Les MST étaient des petites écoles d'ingénieurs à l'intérieur des universités. Un décret de 1971 les rendaient très sélectives et assez richement dotées. Elles recrutaient sur concours au niveau Bac+2 pour délivrer un diplôme de «maître» à bac+4. les stages étaient obligatoires, un conseil des Professionnels chapeautait l’ensemble et échappait partiellement à la tutelle universitaire (ce fut d’ailleurs une des raisons de leur disparition).

Et surtout, elles devaient comporter une proportion significatives d'intervenants professionnels. Ceci l’allait bien car à Angers, j’en avais imposé la présence, tout comme les stages dans une licence et un maîtrise classiques.

Prenant un poste en septembre, il fallait que toit soit prêt pour accueillir les MST1. Heureusement, le Doyen Gilbert Argoud
(†) qui m’avait fait venir et avec qui je m’entendais à merveille avait déjà trouvé quelques oiseaux rares. Il faut dire qu’il était de ces universitaires qui connaissait bien la vraie vie (et la bonne chère). Ses multiples réseaux permettaient de trouver des personnes compétentes et dévouées.

Le mérite lui revient d’avoir déniché Dominique Hayer, pilier de la formation depuis 1990.


Lorsque je suis arrivé, la formation n’était pas habilitée par le ministère. Elle avait la forme d’un Diplôme d’université, c'est-à-dire aucune reconnaissance nationale. Les étudiants de l'époque étaient inquiets pour leur avenir. Les cours étaient approximatifs et nullement spécialisés, ce qui était normal puisqu'il n’y avait pas spécialiste à sa tête.


A SUIVRE…











 

A Angers comme à Saint-Etienne, j’ai eu l’immense chance de rassembler des personnes extraordinaires, adorées des étudiants. Cette page leur est dédiée.

Les Chargés de Cours : une équipe extraordinaire

Dominique Hayer a des talents multiples…

Doté d’une riche personnalité, Docteur en histoire de l’Art, il a dirigé la communication de l’Opéra de Saint-Etienne, a collaboré avec celui de Lyon, écrit des plaquettes de présentation, s’occupe de Relations publiques dans le milieu musical, monte des festivals et des spectacles, sans oublier la rédaction de livres ou d’articles en français comme en Italien. Sa vaste culture fait l’admiration de tous ceux qui l’ont approché.

Dans la MST, il a enseigné les techniques de rédaction, l’enquête, les RP, la culture générale, etc. Avec le Master, ses interventions se sont étendues à l’urbanisme, le design, les tendances sociétales, la culture du web, etc. Dominique fait partie de ces gens à qui l’on peut demander de monter un nouveau cours sur plein de sujets. Il travaillera comme un foui et tout sera parfait.

Les étudiants l’adorent car il est souvent leur confident.
Nous avons très souvent formé un curieux tandem. Lui le «gentil», à l’écoute, et moi, le plus sévère, le «patron». Et comme nous nous entendons à merveille, les informations passent bien !

J’ai cherché à le faire recruter comme «Professeur associé». Il réunissait plus que les qualités nécessaires. Docteur, professionnel reconnu, participant aux jurys, assurant des directions de mémoires, etc. Malheureusement, l’université ne m’a jamais accordé ce type de poste pourtant bien en accord avec des formations professionnalisantes. Quand je pense aux multiples postes de maîtres de conférences créés pour être occupés durant des décennies par des personnes ne possédant aucune des qualités de Dominique, on peut se dire que l’avenir est sombre. Collègues lisant des cours empruntés ailleurs sur leurs ordinateurs, sans aucune passion, aucun charisme, aucun entregent pour aider les étudiants dans leurs recherches d’emploi ou de stage.

Dominique Hayer a été recruté dans mon ancienne formation, à Angers pour le pus grand bien des étudiants de l’UCO.

 

Les Remerciements de l’édition 2008 des Professions de la communication en dressait une première liste. Inspiré de certains auteurs américains, j’y rendais hommage à ces super professionnels dont le talent n’a d’égal que l’humanité, à égalité avec le charisme…


Je ne remercierai jamais assez les intervenants dircoms du privé comme du public, directeurs artistiques ou de création et dirigeants d’agence : Michel Laplace, Alain Bouhey, André Chenevard (Lyon), Marc Thébault (Caen), Olivier Barbé, Max Rivière, Daniel Vallat, Jean Di-Donato, Jérôme Tessier, Patrick Françon, Philippe Gay, Brigitte Caruana (Saint-Etienne), Daniel Couriol, Dominique Hayer (Paris), Thierry Chiumino (Ogilvy Paris), Thierry Wellhoff (Wellcom Paris), Christophe Périlhou (Nantes), Jean-Marie Mulon (Château Gontier), Geneviève Manois (Montpellier), Philippe Elhaïk (Marseille), Jean-François Legat (Rive de Gier), Max Verte (St-Chamond), Jean-Luc Siégel (Arles), Catherine Moulé (Angers), sans oublier François Billaudeau (†). Leur passion communicative a initié de magnifiques parcours professionnels aux étudiants et aux stagiaires. 

Ensuite, je remercie les consultants ou dirigeants de cabinets de consulting : Vincent Lenhardt (Transformance) à qui je dois tant, Pierre Barrère (Ressources et Performances), Jean-Claude Loiseau, Pierre d’Elbée, Manfred Mack, Bernard Laroche, Jean-Marc Rochette qui ont apporté leur dynamisme et toute leur expérience humaine alors que les formations que j’animai ne leur fournissaient pas toujours la reconnaissance qui leur était due… Merci de continuer à venir dispenser des cours avec autant de fraîcheur…

Une mention spéciale aux présidents de structures, directeurs de formation qui ont crû et soutenu le positionnement que je leur recommandais : Jean Devèze (à Paris 7 et Marne la Vallée, mon directeur de thèse et l’ami de toujours, hélas disparu), Christian Mayaud à Paris 8, Constantin Xypas à Angers, Gilbert Argoud et Benoît Lauras (université de St-Etienne), Jean-Louis Verdier et Annie-Ange Gaumondie pour le Cetec-Info à Paris, Jean Munster au CNAM de St-Etienne, Philippe Mondamert et Vera Brodu pour l’ENACT de Montpelier, Jean-Pierre Mandeville et Gwénola Gaudec pour le CNFPT/ENACT d’Angers, Jacques Louis Keszler et Michel Dumoulin à l’ESC de St-Etienne, Daniel Peyron à l’ESC de La Rochelle, Lionel Le Nignol à l’ESSCA et d’autres qui m’ont demandé diverses interventions pour porter la bonne parole de la légitimation de la communication.

Enfin, je veux saluer des personnes qui ont toujours soutenu mes initiatives en matière de création de cursus professionnalisants et dont la connaissance approfondie de la communication a guidé mes choix stratégiques : Alain Lebouc et son festival du Scoop à Angers, Olivier Bachelard, Philippe Goyon, Rémi Pupier, Christian Daudel, Jean-Claude Monneret, Bruno Duborgel (St-Etienne), Elisabeth Vercher-Buisson (université de Lyon), Jacques Oswald (CCI de Lyon), Yahn Mangematin, Jacques Walter (Metz), mon indéfectible amie Marie-Claude Vettraino-Soulard (Paris 7) qui a animé pendant trente ans des séminaires sur tous les sujets importants de la communication, Jacques Vigneron (Créteil), Claude Baltz (Paris 8), Jean-Baptiste Carpentier (Paris 4), Jean Cloutier et Patrick J. Brunet (Montréal), Edmonde Charles-Roux, Bernard Dimet, Pascal Martin, Jean-Pierre Chamoux, Pierre Fougeyrollas, Denis Pryen, Philippe Maarek, Gilbert Béville, François Silvain, Gérard Noël, Christian Blachas, (Paris), Didier Bouquillard, Mireille Vagné-Lebas (Bordeaux), Jean Davallon (Avignon), Michel Mathien (Strasbourg), Valérie Billaudeau, Pierre Gosselin, Abdel Chérif, Christophe Journet, Mohand Renai, Abder Nabati, Catherine Nafti-Malherbe, Jean-Marie Wallet, Olivier Dassonneville, Claudie Raimbault (Angers), Bernard Wuillième (Lyon), Claude Leboeuf (Montpellier), François Richaudeau (Lurs en Provence), Jean-Michel Saillant (Le Mans), Yana Konstantinova (Sofia), Mustapha Masmoudi, Nebila Mezghani (Tunis), Jean-Louis Brinette († Mulhouse) et ses formations d’étiomédecine qui m’ont fait découvrir que l’énergie est de l’information en mouvement.

Et cette liste continue de grandir avec de nouveaux talents que l’on m’ a demandé de recruter ici et là comme Valérie Billaudeau, Sandra Thillier et Jérôme Dugast.

Qu’ils soient tous remerciés. Grâce à eux, la fonction communication a sûrement un peu progressé dans sa quête de légitimité en France.




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