Convaincus ou Initiés
L’incroyable fréquentation de ce site, le nombre de courriels reçus m’ont conduit à essayer de revenir sur l’incompréhension entre les deux mondes. Où plutôt sur le rejet quasi systématique de certains utilisateurs de PC face au monde Mac.
Commençons par reconnaître que les amateurs ou adeptes du mac se prêtent à quelques critiques (le signataire en premier…) en adoptant peut-être inconsciemment un ton un peu “initié” ou condescendant vis-à-vis des “pécéistes”, du genre “Mon pauvre, si vous saviez…”
Il est vrai que lorsque l’on a connu le meilleur, on a tendance à rejeter le moins bon dans l’obscurantisme…
Mais ce n’est pas une raison suffisante, et beaucoup de possesseurs de macs font l’effort de rester modestes et ouverts aux discussions en reconnaissant quelques caractéristiques positives aux PC.
Voyons donc plutôt la chose sous l’angle de vue des pécéistes.
Pourquoi une telle haine ?
Si l’on dresse une liste des griefs des antimacs, on obtient assez vite un ensemble de raisons plus ou moins clairement exprimées :
1. Les macs, c’est plus cher (variante, c’est trop cher…).
2. C’est moins puissant… (variante, c’est dépassé).
3. C’est pas évolutif…
4. On ne peut pas les “bidouiller”…
5. C’est pour les parvenus… (variante, lue dans Libération : c’est pour les Bobos…).
A ces points de vue assez généraux s’ajoutent des arguments plus précis, du genre :
6. C’est moins fiable…
7. Les réparations sont chères…
8. C’est compliqué…
9 Il y a beaucoup moins de choix de logiciels…
10. C’est pas adapté à tel type d’usage, par exemple professionnel (grands réseaux, facturation, gestion des stocks, mesure scientifique, etc.).
11. c’est pas adapté aux jeux (surtout en réseau).
Et s’il fallait en ajouter d’autres, moins exprimés publiquement, on aurait des phrases sur “Il y a moins de logiciels piratables”, ou d’autres, plus politiques, comme “C’est de l’impérialisme yankee…” ou “C’est pour les riches”, ou encore “C’est pour les aristos…”.
Même avec cette longue liste, je ne suis pas certain d’avoir cité toutes les raisons des réticences, des rejets, ou de la haine anti mac (merci de m’en signaler si j’en oublie !).
Evidemment, entre des arguments parfaitement rationnels et d’autres, plus psycho-politiques, il n’est guère facile de répondre. Avant de tenter quand même d’apporter des éléments de réflexion, je fais un parallèle avec l’automobile.
“Le plaisir de conduire”…
Cette signature, imposée par la démarche de Disruption de Jean-Marie Dru (voir son dernier excellent ouvrage : La publicité autrement) s’applique à la marque qui possède le plus fort indice de rejet parmi toutes les automobiles. Celle, qui sur les mappings de positionnement animalier n’est jamais assimilée au gentil Dauphin (Audi), à la brave Baleine (Mercedes), mais au méchant Requin, c'est-à-dire BMW.
Le “plaisir de conduire” n’est connu que de ceux qui en conduisent une (élitisme affiché voire revendiqué…) tandis que les autres y perçoivent de la domination ou de la supériorité. Et le rejet vient de ce que l’automobiliste connaît ou constate la puissance (non dite par BMW) et, en rageant de ne pas en disposer, déteste encore plus une marque aussi arrogante…
Quand on analyse cet exemple, on y trouve des échos avec la situation d’Apple (ne serait ce qu’en part de marché, en profitabilité, en design, en création de tendance, etc.).
Ce parallèle étant cité, revenons en à nos critiques.
1. Les macs seraient plus chers…
C’est l’argument le plus classique et le moins justifié, non seulement aujourd’hui, mais depuis très longtemps.
Pour examiner la question, il faut prendre en compte beaucoup de variables et rechercher des arguments rationnels et attestés. C’est ce que je vais tenter dans ce paragraphe en reprenant une partie des raisons avancées à ceux de mes interlocuteurs qui n’étaient pas convaincus qu’il fallait acheter des parcs de macs ! (pardon pour la longueur de l’exposé, mais c’est le prix à payer pour se faire une idée objective de la question).
L’origine de la différence de prix : les écrans
L’écart de prix entre macs et PC est fort ancienne . Elle provient de la différence entre les écrans de chaque environnement. Le positionnement “meilleur marché” des PC provient du fait que là où les macs fournissaient dès l’origine de la couleur (1987/88) des moniteurs vidéo à haute résolution (essentiellement des Sony Trinitron les plus chers des années 80), les PC mettaient des téléviseurs sans tuners de réception présentant une résolution bien moindre car adaptée à leur logique ASCII (c’est-à-dire texte sans graphisme).
Il faut bien comprendre la différence : les premiers macs étaient des ordinateurs graphiques. Le Mac 128 (cf. plus haut) gérait 175 000 pixels sur son petit écran alors que les PC en étaient encore à des écrans ne gérant que des chiffres, des lettres ou des carrés, ce qui ne demandait pas une grande qualité d’affichage. Pendant longtemps Windows n’a été qu’une couche graphique sur une architecture alphamosaïque (d’où une cascade de bugs). La différence de prix, très sensible dans ces années là entre un PC et un mac tenait donc essentiellement à l’écran. Si on équipait un PC d’un bon moniteur cathodique, “à écran plat et coins carrés” comme on disait à l’époque, destiné au graphisme ou à la vidéo, les tarifs se rejoignaient très vite.
Aujourd’hui, avec les écrans plats LCD, cette différence n’existe plus : les PC ont progressé en fournissant enfin, mais bien après les macs, des écrans de bonne qualité ! Attention cependant, encore aujourd’hui, la qualité ultime passe par des dalles très onéreuses (plusieurs milliers d’euros)… ou par des vieux tubes cathodiques encore préférés par certains secteurs de la photo (médicale ou scientifique), du graphisme ou de la vidéo.
Et aujourd’hui ? Des prix équivalents à moins chers que la concurrence de marque
En ce qui concerne les configurations classiques actuelles, les macs, depuis l’adoption des processeurs Intel et de leurs composants associés (genre cartes graphiques) sont souvent moins chers ou à des tarifs équivalents à configuration égale bien sûr, en dépit de ce qu’en disent tous ceux qui restent dans le souvenir de ce qui précède (quand les écarts étaient sensibles).
Que ce soient les modèles de bureau (imac), les professionnels (mac pro) ou les portables (mac book ou mac book pro), on arrive à des offres moins onéreuses que DELL pourtant positionné comme le moins cher des grandes marques (cf. les études de la presse informatique). Apple a pris 17% du marché des portables aux USA en 2006.
Alors d’où vient cette idée que les macs sont plus chers ?
Pour partie des accessoires, mais là encore une comparaison minutieuse s’impose : Apple a très souvent innové avec des solutions techniques en avance sur le monde PC. Le Firewire en constitue un bon exemple. Ce standard est de série sur tous les macs depuis 1999 avec les imac ou ibook G3 parce que ces ordinateurs géraient déjà facilement la vidéo, en particulier le i-link de Sony (équivalent firewire) qui permettrait de raccorder un caméscope sur un mac. Avant le Firewire, il fallait acheter une carte spéciale, fort onéreuse (je le sais, j’en ai acheté une, de chez Sony pour récupérer le signal des caméscopes Hi8 en i-Link sur un PowerMac 8600AV). A partir de 1999, c’était un standard chez Apple, d’où le fait que les disques durs externes (en firewire) étaient plus chers (mais beaucoup plus rapides que les USB). Et lorsque l’USB2 st sorti, Apple mettait déjà du Firewire 800. On pourrait répéter la même histoire pour le wifi 11g, de série très tôt sur les macs sous le nom Airport Extreme…
Ceci dit, il est vrai que les macs présentant généralement le dernier cri de la technologie entraînaient des surcoûts en accessoires. Mais ceci devient de moins en moins vrai alors que les composants se rapprochent (processeurs, cartes graphiques, contrôleurs, etc.). La force des équipes d’ingénieurs mac - qui possèdent nécessairement une vision d’ensemble entre matériel et logiciel - est justement leur formidable capacité d'intégration dans des architectures toujours performantes et équilibrées (à des nuances marketing près, parfois mal vécues par les fidèles qui souhaiteraient souvent eux aussi des cadences processeurs plus élevées, etc.).
Alors, quels sont les PC moins chers que les macs ?
Les seuls domaines où l’on trouve vraiment moins cher sont les PC des “Assembleurs” vendus dans les grandes surfaces (genre ACER), et surtout les PC en kit, destiné aux bidouilleurs (attention, pour moi, ce mot n’est pas péjoratif, je me considère comme bidouilleur sur certaines techniques).
Et encore, parmi ce public, il y a une segmentation entre ceux qui cherchent le prix plancher absolu (genre un PC tout compris à 250 €), et ceux qui veulent se fabriquer un “monstre de puissance brute”, par exemple pour les jeux, gros consommateurs de processeurs puissants, de cartes vidéo “extrêmes”, de ventilateurs en série… et de circuits de refroidissement à eau qui vrombissent comme des hélicoptères…
Dans ces deux derniers cas, il est vrai qu’on trouve moins cher. Autant le reconnaître avec honnêteté : pour ces usages, les pécéistes ont raison.
C’est le marché, chacun est libre de son choix, à condition de ne pas tout confondre et se leurrer.
En particulier, de ne pas oublier que dans tous les autres cas, les macs ne sont pas plus chers !
Et les logiciels ??
Mais, ce n’est pas tout ! Si l’on regarde du côté des logiciels, la comparaison accroît les avantages comparatifs des macs… et de très loin !!
Commençons par le système d’exploitation : dans les offres les moins onéreuses, Windows est à acheter en supplément (pas donné), et chaque nouvelle version est chère. Un mac est évidemment fourni avec son OS X (Panther) bien plus performant, tellement excitant que Redmond en sort une copie 2 à 3 ans plus tard (voir Vista), mais c’est une autre histoire…
Certes, il y a Linux, belle initiative, mais qui est près à passer des heures à apprendre à s’en servir et reconstruire soi même les “univers” cognitifs” de ses espaces de travail ? Il est bon que Linux grandisse, et ses passionnées (qui développent souvent sur mac, voir les photos de la dernière convention !) doivent être encouragés, mais cette approche ne peut concerner le grand public.
Si l’on se tourne vers les logiciels multimédias, combien coûtent les équivalents de la suite iLife : iPhoto qui gère facilement et rapidement des photothèques de milliers de clichés, iMovie qui permet de faire du montage de qualité amateur certes, mais de bon niveau quand même eu égard à ses possibilités, iWeb (avec lequel je fais ce site), iDvd qui gère intégralement la création de DVD avec menus complexes, bonus, etc. Sans oublier ITunes qui sait gérer d’immenses sonothèques, organise les enregistrements et permet de faire tous les transferts de formats dans tous les sens (MP3 vers AIFF et réciproquement plus le MP4 ou le Lossless, (cf. plus haut).
iLife dernière version est toujours gratuite avec les macs neufs. Pour se mettre à jour il en coûte entre 60 et 80 €. Quel prix pour l’équivalent - sans intégration des logiciels entre eux - dans le monde PC ? Certes, il existe des produits plus sophistiqués. Pour la photographie que je connais un peu, on peut avoir plus puissant, comme iView pour le catalogage ou Photoshop pour la retouche, ou encore Aperture, Adobe LightRoom, Nikon Capture, etc., pour le post traitement, mais ces grands logiciels existent dans les deux standards, et au même prix ! (donc pas de différence de ce côté là).
Quant aux applications bureautiques, l’offre Apple est très intéressante, indépendamment des logiciels libres, disponible dans les deux environnements.
Keynote est plus créatif que PowerPoint et Pages plus simple et rapide que Word (et compatibles dans les deux sens bien sur). Le tout pour 70 € contre 150 € pour Office, qui il est vrai offre Excel, pour le moment sans équivalent. Apple avait autrefois AppleWorks qui contenait un bon tableur. Le retard va être bientôt comblé avec une offre alternative de iWorks qui ajoutera en 2007 un tableur à Keynote et Pages.
Concernant les applications spécialisées, par métier, on retrouve les positionnements traditionnels : le PC est roi dans les applications genre facturation, gestion des stocks, etc. tandis que le mac est beaucoup plus présent dans le médical (modélisation de prothèses, orthodontie, etc.) ainsi que dans le son, la vidéo et le graphisme, bref, les usages créatifs.
Conclusion : entre avantage pour Apple et match nul pour certains usages ou quelques spécialistes de Linux.
2. Les macs seraient moins puissants…
D’autres que moi, plus compétents sur la question, ont montré que selon les critères, l’un ou l’autre prenait l’avantage.
Il y a même des articles amusants qui concluent qu’un mac à processeur intel est aussi un PC très rapide, en particulier avec Vista, dernière évolution de Windows.
Si autant de professionnels de la création graphique restent fidèles au mac, ce n’est peut-être pas uniquement pour des raisons de design, mais parce qu’il y a un gain de temps sensible.
On peut ajouter qu’aux mesures de puissances brutes, il convient d’associer l’enchaînement d’actions professionnelles. Et sur ce terrain , le mac l’emporte haut la main en fonction de sa fiabilité (il ne plante pas) et de sa convivialité (facilité d’emploi des logiciels et du système d’exploitation).
Rien qu’un exemple, vécu très souvent : lorsque je confie à quelqu’un une clé USB (configurée sur PC !) avec des fichiers classiques de type word ou excel, je m’amuse toujours du temps qu’il faut pour que la personne récupère les fichiers en question et les ouvre ! (pas la peine d’expliquer, les utilisateurs de PC ont compris). Dans le cas symétrique : sitôt la clé introduite, on double clique sur l’icône du fichier qui s'ouvre instantanément, sans aucun souci.
Où est la puissance ? Les méchantes langues diraient que les PC sont obligés d’offrir des performances techniques élevées pour compenser les handicaps de leur système d’exploitation !
Conclusion : argument peu convainquant parce que bien peu fondé.
3. Les macs ne seraient pas évolutifs…
Tout dépend de quel type d’ordinateur on parle. Les macs professionnels (mac pro) sont très évolutifs parce que le profil type de leurs utilisateurs l’exige, par exemple pour changer un disque dur, voire à chaud comme dans les serveurs X Serve, ou une carte vidéo, ou une barrette de mémoire. En revanche, pour les portables ou les modèles de bureau, les évolutions sont réservées aux services techniques ou aux spécialistes. Cette segmentation est efficace et garantit de la fiabilité, mais en contrepartie elle empêche les interventions des amateurs.
Dans la plupart des cas (hormis les pros signalés plus haut), il ne sert plus à rien d’avoir un ordinateur évolutif, vu qu’au rythme de l’innovation technologique, on ne peut plus se contenter de changer de processeur : il faut aussi changer la carte vidéo, le contrôleur, sans oublier le disque dur et la mémoire. En clair, autant changer d'ordinateur, c’est plus efficace et guère plus cher.
Ce qui compte le plus, c’est l’évolutivité logicielle. Et là, si l’on est connecté au net (ce qui est devenu aujourd’hui quasiment indispensable), Apple garantit toujours les plus larges interfaçages. Depuis bien des années, je n’ai jamais eu de problèmes d’impression lorsque je suis nomade. Le système X possède la quasi totalité des pilotes ! De même pour les appareils photos (ou les caméscopes ou les scanners). Que de fois, des pécéistes ont il eu la bouche bée en me voyant relier leur appareil photo numérique en USB, en USB2, en Firewire ou en wifi sur un mac et qu'automatiquement le logiciel leur demande s’il fallait effacer les originaux, tout en indiquant le nom et l’icône de leur boîtier !!
Cette évolutivité là, Apple l’offre depuis toujours. Un parallèle un peu méchant dirait qu’aujourd’hui les utilisateurs n’ouvrent pratiquement plus le capot de leurs voitures (et quand ils l’ouvrent, le moteur est caréné !). A quoi bon ouvrir son ordinateur, sauf les passionnés, et les bidouilleurs, qui sont respectables je l’ai dit mais qui constituent un tout petit marché…
Conclusion : cet argument ne pèse pas lourd.
4. On ne peut pas les bidouiller…
OK. Un point pour les bidouilleurs pécéistes.
Pour le détail, voire au dessus.
Un point d’histoire cependant, les portables de la génération des Wall Street (G3) possédaient des fonctionnalités étonnantes : on pouvait enlever un lecteur de CD (pas de DVD à l’époque !) sans rien démonter pour le remplacer par un second disque dur et réciproquement. Simple et génial. Mais bien peu de succès. Là encore, Apple a essayé plusieurs solutions mais les utilisateurs de masse n’ont pas forcément envie du gadget réclamé par les spécialistes.
De plus, la bidouille n’est envisageable qu’au bout de la fin de la garantie, et comme les contrats Applecare étendent celle ci à trois ans, on est sur qu’il y aura une ou deux générations de nouvelles machines rendant la bidouille inutile.
Conclusion finale : match nul !
5. C’est pour les parvenus, les Bobos…
Dans ce paragraphhe, on sort des arguments “rationnels”. Mais je l’entends (ou le lis) si souvent qu’il faut y réfléchir un peu, car c’est une raison certainement en partie inconsciente mais assez forte dans l’agressivité de certains propos anti macs.
Ce qui a été rappelé sur l’automobile fournit un premier cadre interprétatif. Apple serait un “Requin” mal aimé (par ses détracteurs auxquels on s’intéresse ici). Cherchons en quelques raisons “objectives” :
- Le beau design rend jaloux (sur le mode la belle voiture - plus belle que la mienne !…- me rend jaloux).
- La puissance des machines m’écrase (alors je cherche à m’affirmer en leur cherchant tous les défauts du monde, ou à les dépasser rageusement…)
- Ce sont des jouets de luxe… réservés aux riches… Mais alors, bien des gens qui n’ont pas les moyens de s’offrir une Porsche (une Ferrari ou une Rolls) devraient les dénigrer, ce qui est assez rare semble-t-il dans les conversations sur l’automobile.
- Ce sont des jouets de luxe réservés aux frimeurs (incapables de s’en servir vraiment…). Alors que moi je saurais (si je l’avais !).
- Ce sont des signes de réussite sociale, des “marqueurs sociétaux” (même objection que l’accusation “réservé aux riches”).
- Ce sont des objets possédés par les gens doués, les créatifs ou cultivés (ceux qui sont bien insérés dans la société (ce que je ne suis pas et que je voudrais être… éventuellement à leur place).
- Ce sont des produits américains dominants, arrogants (de droite), ceux de l’Amérique qui réussit, qui gouverne le mode libéral (cette accusation n’atteint pas Dell ou les autres PC, souvent d’origine tout aussi américaine alors qu’Apple est ouvertement Démocrate…).
-Ce sont des outils WASP, blancs, anglosaxons, masculins, (protestants) anti-écologiques qu’il faut rejeter (sûrement pour leur préférer d’autres ordinateurs tout aussi Wasp).
Cette liste, déjà fournie, pourrait s’allonger encore de quelques autres observations. Ce qu’il faut comprendre, c’est que ces raisons interfèrent les unes les autres, se renforcer, tout en restant le plus souvent non dites voire inconscientes. Je les ai isolées dans des heures de discussion ou de lectures de forums sur le net ou dans la presse française. Bien sûr, elles sont contradictoires, mais la contradiction est l’énergie de l’ambivalence. Et dans ces jugements, ce n’est pas la cohérence des arguments qui compte.
Que répondre, quand on est comme moi, depuis toujours du “Bon côté de la Force” (!) pour faire référence à une autre ligne de clivage, empruntée au langage du Bien contre le Mal, via la Guerre des Etoiles…
Une chose assez simple finalement : Apple est fidèle à ses valeurs, à sa vision fondatrice : la firme veut changer le monde. Apporter les meilleurs produits qui rendent chacun créateur, qui le libèrent des contraintes techniques mais aussi organisationnelles, qui lui assurent de l’autonomie et font évoluer le monde en refusant la routine et les hiérarchies périmées.
Face à cela, Microsoft et les PC ne seraient que des diffuseurs au plus grand nombre de technologies déjà obsolètes qui n’apportent rien de nouveau. Et pour durer sur ce positionnement, les devraient être VRAIMENT moins chers, ce qui est loin d’être le cas.
6. Ils seraient moins fiables…
Voir ce que j’en ai dit tout au long de ce site.
La fiabilité des macs est exemplaire. Elle dépasse largement l’obsolescence technologique. Les modèles de bureau sont increvables. Je vois encore des “Quadras” (processeur PowerPC) tourner sans soucis. Et lorsque des problèmes sérieux sont apparus, Apple fait en général des gestes commerciaux (j’en ai bénéficié sur un vieil ibook G3 de presque cinq ans qui a été repris pour un problème de carte mère.
La preuve - définitive ? - de la grande fiabilité est donnée par les cotes de l’occasion.
Conclusion : avantage Apple.
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… A suivre…