On trouve des obélisque égyptiens originaux à Paris, Londres et Rome l’Egypte en fabriquait beaucoup. Une carrière, près d’Assouan en fournit le plus grand nombre, dont ceux de Louxor. Mais parfois, malgré toutes précautions, les chantiers connaissaient des problèmes. Il faut savoir qu’un obélisque égyptien doit toujours être constitué d’un seul et unique bloc de granite…

On commençait par repérer des blocs susceptibles d’avoir le bon grain et surtout de ne pas présenter de faille. On les découpait selon des technique très élaborées, puis on les transportait, parfois sur de longues distances, on les gravait et on les levait avec un procédé gardé jalousement secret. La reine Hapchetsout se glorifiait d’en avoir fait tailler et poser deux en 7 mois seulement à Karnak !

Mais parfois, un bloc prétaillé révélait une faille le rendant inutilisable. C’est ce que nous sommes allés voir…




Matériel : Nikon D3S, zoom 14-24 mm f:2,8 et autres optiques Nikon f:2,8/180 mm, f:1,4/50 mm, f:2,8/105 mm, f:1,4/35 mm.




 
L’Obélisque inachevé