6 tomes, 2662 pages, 5 700 000 caractères, 520 figures et tableaux, 90 modŽlisations informatiques en deux et trois dimensions, disquette d'accompagnement contenant une bibliographie dynamique, deux systèmes experts et des modélisations graphiques.
Soutenance le 17 avril 1988
à l'Université Paris 7
Jussieu
Jury : Pr. Jean Devèze, rapporteur,
Pr. Vettraino-Soulard, assesseur, Pr. Jacques Joly, assesseur, Pr. Pierre
Fougeyrollas,
président
Une thèse est par nature publique. Elle doit donc être consultable facilement. Or, l'accès à ces textes demeure difficile (bibliothèque, microfilms, etc.). C'est ppourquoi, suite à des demandes d'internautes, j'ai décidé de la placer sur ce site web en version PDF (pratique à lire). Je demande simplement aux lecteurs de respecter le droit d'auteur et de citer leurs sources. Merci.
Le texte datant de 1987/1988 (tapé sur un Macintosh Plus) avec Word 3 et Word 5 se récupère bien à l'exception de quelques "balises" (destinées à générer une table des matières automatique) qui créent des soucis à Acrobat.Pardon pour les mentions "signets non définis" qui parasitent un peu la lecture.
Avec cette thèse, soutenue en 1988 après une réflexion menée pendant une dizaine d'années, j'ai voulu à la fois valoriser mes expériences passées et fonder scientifiquement ce qui est devenu plus tard la théorie distanciatrice et le noyau des travaux ultérieurs.
La décision de la réaliser fut prise en 1986/1987 après mon licenciement économique suite aux changements dans les politiques d'appropriation des nouvelles technologies (cf. biographie). Me retrouvant "simple enseignant" (sans amertume aucune pour cette noble tâche), je fus un peu poussé à rédiger ce à quoi je m'étais préparé depuis longtemps.
Ce travail fut pour moi l'occasion de "tangenter mes limites" avec une période de rédaction d'environ 6 mois à raison de 4 heures de sommeil par nuit. Je m'étais fixé la barre assez haut pour ce que je considérai (avec naïveté !) comme une uvre unique et historique, une trace, un témoignage
Hormis les aspects scientifiques, toujours d'actualité, il m'en reste le souvenir fondamental que l'on peut toujours se dépassser quand on sait où l'on va et pourquoi on y va.
Certes, ce sentiment est connu, mais d'avoir vécu ces heures est très différent de seulement en connaître l'idée