Passions

Activités d'enseignement
Passions

Ecrire à
Jean-Luc Michel

Une passion ancienne pour le Son

La quête de la perfection est un raffinement de l'existence…

Ma passion pour le son vient autant de l'hédonisme que du désir de partager, de révéler des sensibilités, des émotions enfouies par la routine, par le non émerveillement.

Le son fait rester vivant !

A chaque écoute sur un grand système, quel sentiment étrange de permettre à des gens de retrouver une sensibilité qu'ils ont en eux mais ne pratiquent pas toujours comme ils le voudraient. Quelle école d'attention aux plus infimes détails, quel développement de l'acuité, quelle ouverture d'esprit ! Et quels moments de réflexion sur les relations entre information et émotion ! La Hifi n'est pas toujours ce que l'on croit, c'est-à-dire un simple étalage vaniteux, mais une sorte de quête de la perfection.

En plus, la Hifi n'est pas toujours passive quand elle se complète de la prise de son.

 

En mai 2011, Manta !

Après avoir fait l'essai de cette boîte miraculeuse, j'en ai fait l'acquisition. Manta est une évolution étonnante que l'on perçoit tout de suite, surtout quand on la coupe. Le site Ecoutez voir en fait une bonne description.

 

 

En octobre 2010, une nouvelle évolution de câbles

Une nouvelle évolution avec le remplacement des Eterna par des Lunina, toujours de chez Esprit Câbles, en modulation entre la Rosita et le préampli Glodmund et pour les enceintes. Pour que rien ne manque, un cable secteur de la même famille a été ajouté.La liaison entre le préampli et l'ampli est restée en MIT 330 Shotgun pour des raisons de coût et d'amélioration pas assez sensible…

La différence est flagrante : medium et medium aigu beaucouip plus précis et doux. Basses nettement plus présentes sans être gonflées, spatilalisation meilleure, équilibre tonal plus élevé. La Rosita (musitec).

 

En décembre 2009, la révolution des câbles avec Esprit Câbles

Comme je le détaille ci dessous, mon système est stable depuis plusieurs années, à part l'épisode Rosita qui m'a fait faire un grand bond en avant en 2007. Depuis quelques années, je savais que mes câbles n'étaient plus tout à fait au niveau des autres maillons, et en bon connaisseur de la systémique (!), je savais aussi qu'un système s'aligne toujours sur le maillon le plus faible, à savoir, pour moi, les câbles. Mais rien ne pressait, j'étais heureux comme ça. Et en plus, il y a toujours tellement d'autres dépenses à faire, par exemple en photo (à mes yeux ce sont des dépenses créatives, tandis qu'en Hifi, on est plutôt passif !).

Une écoute a bouleversé tout ceci : l'essai des câbles de haut-parleurs Eterna de la marque Esprit Câbles (les revues ont encensé ces produits depuis quelques années). Leur nouveau site Esprit High End Audio, détaille leur produits qui, en plus ont montré une jolie baisse de prix en raison d'une distribution annoncée comme plus proche des clients.

J'ai donc reçu un jeu de câble Haut-parleurs Eterna à brancher sur le secteur… A priori, on ne comprend pas la raison. Selon les concepteurs, il s'agirait d'une isolation des parasites électriques grâce à une polarisation devant être alimenté en permanence en électricité. Leurs tous derniers modèles sont équipés de piles (heureusement pour au moins 5 ans !).C'est peut-être sur le même principe que fonctionne leur célèbre interface Manta ?

J'ai donc remplacé mes vieux MIT MH-750 par des modèles Eterna de Esprit Câbles en m'attendant à un choc. Effectivement, c'en fut un !

De la difficulté de (bien) régler un sytème

Un choc, j'en ai eu un. Mais pas du tout celui auquel on pouvait s'attendre !

A la première écoute, j'ai certes entendu de nettes améliorations en matière d'assise dans le grave, d'énergie donnée à tout le système, de meilleur filé du médium et d'une précision plus grande de la scène sonore (qui était pourtant déjà étonnante de stabilité). Mais, sur des voix, par exemple Barbara ou Léo Ferré, j'ai observé une légère augmentation du bas médium se traduisant par une sorte de bosse, un léger gonflement de la voix, pas dramatique mais bien présent. Mon entourage y fut sensible aussi, ce n'était pas moi qui m'auto-suggestionnait !

Il se peut pourtant que beaucoup d'auditeurs n'y prêtent pas attention parce que plus sensibles aux autres variables telles que la très grande énergie du grave (ça pulse fort sur les contrebasses bien captées…), sa plus grande assise, les aigus plus filés, la scène plus précise, etc. Malheureusement, je suis très sensible à ce critère de "vérité sonore", à mes oreilles beaucoup plus important que d'autres, ressasés dans les tests des revues. J'ai fait des vérifications avec des enregistrements de voix faites avec mon tout nouveau petit Nagra. Pas de doute : il y avait bien un renflement du haut grave. Sur du jazz ou du symphonique, la plus value est telle que ce défaut pourrait passer inaperçu. Mais sur de la voix seule (par exemple Fabrice Lucchini et sa magistrale interprétation des Fables de La Fontaine, ou Lynda Lemay, ou Grands corps malade, etc.), c'était vraiment gênant.

J'étais donc bien ennuyé et sur le point de retourner ces merveilleux câbles. Renseignements pris, je m'entendis dire, un peu comme je m'y attendais, qu'intégrer des maillons de cette qualité dans un beau système (merci du compliment, ça fait toujours plaisir…) exigeait une mise au point précise, passant par le réexamen de la position des enceintes… La difficulté commençait. Et la perspective de bouger mes Goldmund Dialogue de 70 kg pièce ne me tentait guère. Mais il est vrai qu'un beau résultat en son comme en toute chose, se mérite. J'attendis donc d'avoir la disponibilité suffisante pour effectuer moi même les réglages.

Comme on me l'avait conseillé, je commençai par agir sur l'écartement des enceintes en les rapprochant de quelques centimètres. Evidemment, pour cette opération, il fallait se réétalonner en retirant les accordeurs Hippocrène sous les enceintes…). Muni de l'iPhone qui pilotait une liste iTunes comportant des enregistrements bien choisis (!), les tests pouvaient se dérouler avec un minimum d'efforts. Le rapprochement n'apporta rien, au contraire : rétrécissement sensible de la scène sonore. Faut-il préciser qu'à ce stade, il ne fallait pas prêter trop attention à la balance qui avait naturellement changé et était moins bonne que l'ancienne. En passant à un écartement plus large de quelques centimètres, pas de changement significatif non plus.. Le "défaut", c'est-à-dire cette fichue bosse du haut grave était toujours là. Il fallait envisager une modification différente. Après l'écartement, la profondeur. Je reculai donc les Dialogue de 5 cm environ (tout en prenant des repère assez précis au sol pour revenir à leur écartement et angle de positionnement d'origine. En fait, j'étais en train de créer une micro méthodologie d'essais, ceci, rapporté à mon job (recherche et enseignement) m'amusait pas mal et faisait avaler plus facilement le côté fastidieux de tous ces déplacements successifs… Avec ce réglage, une bonne surprise: le défaut avait - enfin - disparu. Etait-ce la solution ? Malheureusement non.

Avec la disparition de la bosse, j'avais aussi perdu une partie de cette magnifique assise et de l'énergie qui l'accompagnait, plus value tellement séduisante de ces câbles Eterna. Un pas en avant, un pas en arière.Comme je n'étais pas satisfait il suffisait de se remettre au travail.

Un raisonnment "logique" (enfin pour moi, qui de formation scientifique, a besoin de s'expliquer, même imparfaitement les choses) semblait s'imposer : c'était sûrement une question de ventres et de nœuds. Les réflexions sur les murs arrière ne se faisaient pas comme il le fallait (précision utile, les Goldmund Dialogue possèdent des évents, c'est donc la pièce et non les enceintes qui fabriquent le grave, c'est pourquoi il leur a été reproché à l'époque de leur sortie un relatif manque de basses). Après quelques tatonnements, j'avançai les enceintes de 4,5 cm (!), en conservant tous les autres paramètres. Et là : le choc !! (enfin !). Tout redevenait parfait. La grande énergie du grave, plus aucune bosse et les autres qualités toujours bien présentes. Il ne me restait plus qu'à reprendre la balance avec des disques mono (Montand, Piaf ou des tests datant des salons de la haute fidélité) pour retrouver la scène sonore la plus large et la plus précise possible. Je ce que je fis (on en était jamais qu'à trois bonnes heures de travail…). Il ne restait plus qu'à remettre les accordeurs Hippocrène sous les enceintes, ce qui constitue une opération un peu dangereuse avec des pièces aussi lourdes… Et là : une nouvelle et légère déception : j'avais reperdu quelque chose.Peut-être n'était-ce pas le bon ordre pour mener des essais de ce genre ?

Avec précaution, je repris la balance encore une fois en jouant sur les angles relatifs des enceintes. Après beaucoup d'essais (toujours en mono of course), je finis par trouver la position idéale, mais visuellement très étrange. Les enceintes ne "regardent" absolument pas le centre d'écoute. Si on appelle "horizontale" la droite reliant les deux enceintes, celle de gauche est à peine à 10° de pincement et celle de droite à presque 0°… A l'œil, c'est surprenant, mais comme l'oreille dit que c'est LA bonne solution, inutile de s'interroger. Il est certain (ceci se vérifie une fois de plus) que le local d'écoute revêt une importance fondamentale.Il est certain aussi aussi que des tests sérieux de câbles HP devraient souvent conduire à reprendre des réglages de base du système d'écoute . Bonjour les travail pour les écoutes critiques…

Avec ce réglage, il ne restait plus qu'à vérifier si tous les enregistrements étaient bien reproduits et si l'effet Esprit câbles se faisait bien sentir. Les Routiers (Montand), L'Aigle noir (Barbara), Les vieux copains (Ferré), Les Marquises ou Jojo (Brel), L'Elégie de Lizst par Bonatta, Le Vivace du 16ème quatuor de Beethoven par les Vegh, la Trauermarsch de la 5ème de Mahler par Inball, Moose the Mooche par Archie Shepp et NHOP, Nuit sur les Champs Elysées par Miles Davis, De tes rêves à mes rêves de Lynda Lemay, etc. Pas de doute : Au fil des disques, l'amélioration se confirmait, se précisait.De nouveaux détails apparaissaient, surtout sur les enregistrements Live de haute qualité (Nougaro par exemple) sur lesquels beaucoup de micro détails apparaissaient, même si l'effet le plus sensible pour moi, tenait à la fantastique énergie du grave.

Elle se confirma de plus belle avec des écoutes de concerts en direct sur France Musique tant en classique qu'en Jazz : Energie massive, profondeur des basses, filé incroyable du haut médium, micro détails jamais entendus, précision, largeur et profondeur de la scène sonore.

Il ne restera qu'un point à optimiser (quand j'aurai de la disponibilité) : reproduire l'attaque du violon d'Itzhak Perlman dans les 30 premières secondes du 1er mouvement de la Sonate à Kreutzer (avec Vladimir Ashkenazy, disque Decca). Au début de cet enregistrement diabolique, le violon mesure 1,5 m de large (mais peut-être qu'Ittzhak bouge beaucoup devant son micro ?…). Ensuite, tout se stabilise : il est au centre gauche. Défaut de l'enregistrement ou du système de reproduction ? Nous verrons un jour si des nouveaux câbles de modulation au même niveau que les Eterna résolvent la question. Si vous avez des expériences semblables, n'hésitez pas à me contacter.

A suivre avec le changement des câbles de modulation et le recours à un câble secteur.

 

En décembre 2007, une immense évolution : La Rosita

En écrivant les lignes du paragraphe décrivant les dernières technologies en matière de reproduction sonore et en présentant La Rosita, je ne croyais pas m'en équiper si rapidement.

Mon système vient de connaître une évolution majeure grâce à une panne grave du lecteur de CD/VD Goldmund Easyline (cf. ci-dessous).

Cherchant par quoi le remplacer, sans perdre en qualité, voire en progressant encore, je me suis orienté, bien aidé par mon revendeur (Cadence à Angers), vers cette merveille technologique : La Rosita.

Comme une soucoupe volante :

La Rosita sur une plate forme Hippocrène : (Passer le pointeur sur l'image.)

Clin d'oeil à la borne Airport Express d'Apple : le point de départ de cette idée géniale…

La Rosita dans son environnement en compagnie d'une "vieille" et encore très bonne technologie (Rega Planar 3). Pour la première fois, le numérique rejoint l'analogique !

A la base, c'est une borne Airport Express, elle est pilotée par iTunes. Dès la première écoute (alors qu'il faut la rôder pendant des heures), on est sous le choc : on retrouve ENFIN l'analogique. Douceur des timbres, fluidité des sources, précision et cohérence de la scène sonore. Et surtout une fantastique impression de naturel.qui se confirme au fil des heures.

 

Avec cette technologie, on tient enfin un progrès important dans la lecture audio.

En voici le principe : un lecteur de CD normal lit "au fil de l'eau". Les erreurs de lecture sont automatiquement compensées par les circuits électroniques (qui appliquent les formules de Shannon). Avec la Rosita, on lit le disque audio comme un disque informatique, c'est-à-dire bit à bit. La lecture est rééffectuée s'il y a des erreurs. La copie sur le disque dur (en AIFF sans compression et au plus haut standard de qualité évidemment) présente donc l'ensemble des informations musicales sans AUCUN défaut. Ce contenu est transporté en wifi jusqu'à la Rosita. qui reçoit un flux totalement "pur", elle peut alors le transformer en signal analogique. Et comme ses circuits sont de très haute qualité, la conversion est exceptionnelle. Il n'y a aucun jitter (phénomène de décalage des horloges entre la source et le convertisseur occasionnant des déphasages des signaux). C'est de là que provient cette sensation de fluidité incroyable et peut-être (selon moi, donc avec toutes réserves), l'absence de fatigue sonore qu'on ressent à la longue même sur de très grands systèmes. Qui dit que notre ensemble oreille/cerveau n'est pas obligé de compenser lui aussi les imperfections de la lecture ? (nous faisons nous aussi de la correction de signal), d'où la fatigue auditive qui, avec La Rosita, serait fortement abaissée puisque le signal serait meilleur, comme lavé d'une grande partie de ses imperfections… J'attends l'avis d'un spécialiste de psychoacoustique dans la lignée du grand Abraham Moles, un de mes maîtres dans la recherche française en communication.

Pour celles ou ceux qui s'intéressent à l'histoire des concepts de la haute fidélité et de la psycho-acoustique, lisez ceci, qui évoque ses travaux des années 50 (!!!) en prélude à la création de la Revue du Son devenue la Nouvelle revue du Son :

"Ici l’unité de ce travail ne venait pas du spectrographe ou de l’oscilloscope, mais du récepteur humain avec ses propriétés, sa capacité de reconstituer le tout à partir de la somme de ses parties, d’accepter les plus grandes distorsions ou les plus grands brouillages dans la mesure où il pouvait intégrer dans son champ de conscience le signal qu’il voulait recevoir dans un comportement actif, tout en restant assez loin sinon en contraste avec l’analyse psycho-physiologique conventionnelle. Tous ces aspects sont devenus depuis monnaie courante de la science des communications, ils sont à la base d’une vaste industrie de la Haute Fidélité, de la reproduction sonore de Haute Fidélité, mais ils exigeaient à l’époque une série de changements de perspective, de prises de conscience, qui n’était pas facilitée par le lien trop étroit que l’étude du message sonore gardait avec une acoustique traditionnelle axée sur la métrologie.". Un site dédié à Moles donne d'autres de ses textes.

De nuit, c'est féérique.

La Rosita a été développée par Apertura-Musitek;. Apertura est la firme créée par Christian Yvon et Musitec un associé.

Dan Bellity en a été l'artisan principal, je crois (l'histoire n'est pas très claire pour moi). Depuis il a repris la fabrication (cf. plus bas).

A la fin 2007, elle était proposée en trois versions (depuis les appellations ont évolué).

Alpha, premier modèle de la gamme.

Alpha+, second modèle avec une alimentation renforcée.

Bêta, troisième modèle avec le summum de l'électronique. Après essais et conseils, c'est celle que j'ai choisie parce qu'elle apporte le maximum de progrès. Alimentations spécifiques et toutes sortes sortes d'améliorations de la borne Apple Airport Express.

C'est db System qui a repris la fabrication/distribution.

On en trouve divers descriptifs sur un autre site db System

Il y a cinq modèles : Alpha, Bêta, Bêta+ (est-mon modème Beta ?), l'Oméga et la "Pi" (très chère). On peut les voir sur HiFi Link à Lyon.

 

Le logiciel iTunes (mac et PC) qui pilote la Rosita et envoie le flux en wifi. Simple, efficcace, convivial.

 

 

Les accordeurs Hippocrène

Pour tirer le maximum de la Rosita,on peut la placer sur une interface spéciale (plaque de granite et cônes métalliques), une fabrication française de la marque Hippocrène, distribuée par le magasin Cadence à Angers - (publicité gratuite).
Hippocrène possède une gamme extraordinaire qui commence avec des "cônes". Attention les concepteurs détestent ce mot, ils préfèrent dire des "accordeurs mécaniques" (en abrégé, ça donne AME ! comme l'âme d'un violon…) et ils ont raison car il s'agit d'autre chose que d'un simple "isolateur". Leur approche des phénomènes vibratoires est révolutionnaire.
L'effet des accordeurs 3A est saisissant en terme de précision, de délié, de finesse et tout simplement d'émotion restituée. Quand on en a placé un jeu sous n'importe quel maillon, c'est simple on ne peut plus le retirer ! Ou alors, que c'est plat, sans finesse, sans émotion…

Et ceci aussi bien sous un appareil dynamique (type platine) que statique (type convertisseur, préampli ou ampli).
Quand aux plates-formes il en existe deux modèles, un gris (cf. ci dessus) et un rose pour les très grands systèmes.
Elles sont dotées d'accordeurs spéciaux et produisent un effet immédiat en matière de cohésion, d'homogénéité, de neutralité et de restitution de l'ambiance des prises de son.
On peut les placer sous n'importe quel appareil dynamique ou statique. Essayez de les écouter, elles transfigurent n'importe quel système (et en plus c'est un investissement durable dans la pierre !).

Actuellement j'en ai placé une sous la Rosita et une autre sous l'amplificateur Goldmund).
Encore une précision : on peut les employer en prise de son (notamment sur DAT), le résultat est extraordinaire aussi. Je l'ai fait quelques fois en enregistrant des amis musiciens. Pour des infos supplémentaires, voir les liens de cette page, ces signets ou me contacter.

Comme la haute fidélité est une vieille histoire dans la famille, en voici une brève histoire :

 

D'UNE SOURCE A LA SUIVANTE : RIEN QUE DU PLAISIR

Le rapport à la haute fidélité peut être quasi névrotique pour certaines personnes qui compensent sûrement par là toute une série de frustrations… Je ne pense pas en faire partie (!!). Quand j'achète du matériel, c'est le plus souvent devant une obligation de remplacer une pièce en panne ou pour profiter d'une "belle" opportunité (j'achète aussi bien du neuf que de l'occasion). Ensuite, je reste "en palier", sans rien a cheter pendant des années et en ne me posant aucune question du genre "il faudrait écouter ceci ou cela". Il faut dite que presqu'à chaque fois que j'ai fait des écoutes, je me suis dit que j'avais la chance d'avoir mieux à la maison…

La petite histoire illustrée ci-dessous s'étale sur des décennies, ce qui montre un faible rythme de renouvellement.

Les sources anciennes

Ci dessus, une belle pièce du constructeur français Microméga : le lecteur de CD ou "Transport" Trio CD, sans convertisseur, avec son magnifique couvercle en plexi laissant admirer la rotation du CD, comme dans les platines analogiques.

J'en ai profité de longues années jusqu'à ce que la diode de lecture manifeste quelques signes de fatigue et qu'il soit impossible de la remplacer (si vous avez des solutions, j'ai toujours cette machine au fond d'un placard…). Avant elle, j'avais eu une autre Microméga, une "Optic" et encore avant, le petit Sony D50, acheté (une folie…) en 1974, au tout début du CD en France.

La diode du Trio CD en panne…

En 2005, Micromedia l'a ressuscitée avec l'Aria, un clone troublant qui reprend son design..

Les convertisseurs

D'abord un Wadia X32 pour accompagner une Microméga Optic (qui précédait la Trio-CD) : J'en ai rêvé longtemps de cet appareil (bien décrit sur le site The Vintage Corner): Et je me souviens encore de la première écoute : la sonate à Kreutzer avec Perlmann/Ashkenazy : au bout de quelques instants, on n'écoutait plus le matériel mais la musique et tout le premier mouvement de cette sublime sonate de Beethoven. Le X32 fut utilisé ensuite avec la Microméga Trio CD pendant plusieurs belles années jusqu'à un changement radical :

Ce fut l'extraordinaire Wadia 2000 - encore dans la course, aujourd'hui, pas loin de 20 ans après sa création ! 15 kg d'électronique en quatre boîtiers dont deux alimentations secteur, un monstre de puissance, qui en son temps, pulvérisait les performances des ordinateurs les plus rapides. Et surtout, un son incroyable de délicatesse et de subtilité : Andréa Bonatta sur un piano ancien jouant l'Elégie de Franz Liszt dans "Dernières Pièces Pour Piano - Andrea Bonatta", vers 4 minutes du début : un délié sublime qu'il faut avoir entendu au concert ou sur un très grand système. Ce morceau fait partie de mes tests les plus impitoyables de tout système de qualité.

Un site de passionnés de la Hifi Vintage a mis en ligne une documentation avec de magnifiques photos Wadia avec ses trois modèles phares de l'époque, le X32, le 64.4 et le 2000.

En 2001, le transport Trio CD ayant rendu l'âme en m'obligeant à passer chez Goldmund avec leur Easydrive entraîna un effet colatéral : le Wadia 2000 lisait bien la musique… mais pas le son des DVD !!D'où un nouveau changement pour le convertisseur SRDA2 de Goldmund. En somme, un système Goldmund complet (seulement leur "bas de gamme" de l'époque quand même !). Aujourd'hui (2009), il n'y a plus d'équivalent chez Goldmund, le ticket d'entrée est devenu beaucoup trop onéreux hélas, même dans la ligne Métis.

Voici une vue de ce système qui resta à l'identique six bonnes années (c'est un bon signe en HiFi…). Depuis que j'ai plus l'Easydrive, la lecture (et l'écoute) des DVD est beaucoup moins bonne…


 

Comme on le voit, le transport Goldmund est posé sur une plate forme Hipppocrène. D'un produit déjà très précis, on passe à une lecture extraordinairement naturelle. Tout est en place dès la première seconde. Une bien belle machine à base d'une mécanique Pioneer. Malheureusement, comme indiqué plus haut, une grave panne des transformateurs l'a rendue quasi irréparable (d'où mon passage à la Rosita). On pourra voir ce que pense Franck Romersa de la question des réparations en Haute fidélité dans son magazine THF.

La seule "raison" que l'on puisse admettre pour ce genre de panne tient au fait que ces machines sont comme des Formules 1, elles poussent les composants à fond pour en tirer le meilleur, d'où la casse bien connue pour les moteurs. N'empêche que les constructeurs pourraient être plus corrects envers leurs clients. Certes, Goldmund fait des produits merveilleux - j'en ai toujours et j'en suis enchanté - mais quand même, un petit effort des SAV serait le bienvenu, ne serait ce que pour fidéliser les clients.. Sauf à considérer que ces entreprises se sont engagées dans une fuite en avant, peut-être suicidaire quand les clients les plus fortunés les auront fui pour d'autres vedettes. Si je compare avec un autre suisse, Nagra, c'est le jour et la nuit. L'entreprise répare toujours les vieux magnétophones… Et pour en rajouter sur la Suisse et ses valeurs, Breitling refabrique les pièces épuisées…

Pour les disques 33T, c'est une Rega planar 3 qui se trouve à l'arrière plan. Elle est aussi placée sur des accordeurs Hippocrène. Même si la cellule n'est pas jeune, la plénitude du son est immédiate. Mon plus gros problème avec les 33T a été de pratiquer pendant des années la lecture humide, ce qui a laissé des résidus de calcaire au fond des sillons… qui se font bien entendre sous forme de craquements dérangeants qui, à la longue s'estompent un peu, mais se manifestent hélas toujours. Heureusement, ma collection de LP étant conséquente, il me reste assez d'enregistrements anciens à redécouvrir.

Dans cette configuration de 2001, le flux du lecteur CD/DVD allait vers le convertisseur Goldmund SRDA2, sur plate forme lui aussi. On voit le convertisseur en bas à droite et en haut à gauche le préampli Goldmund de la ligne SRP sur accordeurs OMT1 Hippocrène.

On remarque aussi en haut à droite le tuner Marantz 2110L avec son oscilloscope de réglage fin. Ce modèle de plus de 30 ans est encore de très haut niveau aujourd'hui si on utilise une bonne antenne bien orientée. Le son produit lors d'une émission en direct de France Musique (genre concert ou le programme d'Arièle Butaux le mardi soiret depuis 2009, le dimanche midi) est absolument magique. Meilleur qu'un CD. Toutes les micro informations sont présentes et les fréquences utiles aussi (bande passante de 40 à 15 000 Hz). La diffusion des bandes master des concerts enregistrés est étonnante elle aussi, ce sont des moments de pur bonheur. Un tuner permet aussi de découvrir d'autres musiques, de nouveaux interprètes et de nouveaux genres musicaux. C'est une ouverture sur la vie. Avec les CD, on a tendance à ressasser toujours les mêmes enregistrements, avec un tuner on s'élargit l'esprit.

Bien sur, mon 2110L n'a aucune présélection, ce qui ne me dérange pas puisqu'il est calé en permanence sur France Musique qui délivre le son le meilleur (bien supérieur à Radio Classique dont les programmes sont parfois plus faciles à écouter, par exemple en voiture…).

J'en profite pour faire une remarque jamais abordée - à ma connaissance sur aucun site : l'étalonnage voix/musique. Sur France Musique, l'ingénieur du son règle la musique à 0dB sur son vu mètre pour ne pas saturer la transmission et l'écoute. Mais il en fait autant pour la voix, vestige du temps où les rapports signal/bruit de la transmission FM n'étaient pas fameux. Ce qui veut dire que si on écoute la musique à un niveau réaliste, la voix est beaucoup trop forte. Et réciproquement. Quand je règle le niveau pour la voix, la musique est trop faible. Il faut sans cesse ajuster, ce qui n'est guère pratique. Les ingénieurs auraient pu baisser la voix à disons -10 dB. Pourquoi ne le font ils pas ??? Faudra-t-il attendre le numérique ?

Un site est consacré à ces tuners Marantz légendaires, on y trouve tous les détails. Et contrairement à tous mes lecteurs de CD qui sont tombés en panne, il marche toujours lui !

Au dessus, en gamme, il y a les 2130 ou ST7 à transistor et le fantastique 10B à tubes, cf. le site américain indiqué ci dessus..

Un site vintage français montre comment des passionnés parviennent à les restaurer, ils font un travail extraordinaire.

L'oscilloscope intégré indique l'occupation des canaux stéréophoniques (survolez l'image avec le pointeur pour visualiser le fonctionnement). On dispose d'une entrée extérieure (ligne) qui permer de regarder n'importe quel signal et ses composantes droite, gauche et niveau relatif.

L'oscilloscope permet aussi de réaliser un accord précis avec l'émetteur, c'est la syntonisation. On repère très facilement les réflexions d'ondes dites multiptahs, en gros les distorsions quand le signal n'est pas parfait.

 

L'amplification actuelle

Avant Goldmund, j'ai eu du Marantz et plusieurs marques anglaises, toutes excellentes : Musical Fidelity A1 (classe A), Naim Nait 2, Linn 280 avec alimentation séparée Spark. Depuis 1998/99, je suis passé chez Goldmund en préampli et ampli.

Mon ampli actuel appartient à l'ancienne série SR : le SRA :

Sa rapidité est exceptionnelle, il ne fait "que" 50 Watts par canal, ce qui suffit largement si on dispose d'enceintes à haut rendement, très rapides elles aussi. Restitution des plus petits détails comme des forte les plus grandioses, grave extrêmement tendu, comme à l'orchestre, aération, profondeur de la scène sonore, extrême lisibilité, même sur les grandes masses orchestrales ou les choeurs, stabilité incroyable, notamment avec des opéras bien enregistrés. L'interprète ne change jamais de place en chantant, sauf s'il bouge, auquel cas, on le suit sans effort, qu'il aille d'arrière en avant comme de gauche à droite.

Il faut savoir que Goldmund a acquis la technologie d'un petit constructeur (en fait des étudiants en électronique) qui fabriquait des produits assez proches mais beaucoup moins onéreux, Job. Les principes sont les mêmes, le problème est que Job est bien peu représenté en France, c'est dommage pour la découverte de produits de grande qualité.

On voit les accordeurs sous l'ampli et la plate forme Hippoctène en dessous.

 

Les enceintes actuelles

Quant aux enceintes, ce sont toujours des Goldmund, les merveilleuses Dialogue 2 :

Avant, j'ai eu des Supravox (large bande T215 SRTF 64 je crois…), des Linn Nexus, puis des Linn Kaber.

Le rendement des Goldmund Dialogue 2 est très élevé (96 dB), de sorte que les 50 W du SRA suffisent largement. Aigu très pur, sans aucune limite ni fatigue auditive, temps de réponse très court restituant la durée, le tempo sans le moindre essoufflement, précision et stabilité de l'image quand elles sont bien réglées, spatialisation incroyablement large. Sur certains enregistrements, le son vient de la gauche de l'enceinte de gauche et la même chose à droite. Sur d'autres, la scène se resserre au milieu des deux, ce qui rend le fameux "caisson central" du Home cinema totalement inutile et nuisible avec les déphasages qu'il génère et le brouillage sonore qui s'ensuit. Sur certains disques ou concerts de France Musique, la balance peut partir à droite ou à gauche, voire au centre droit ou centre gauche. On peut encore ajouter la profondeur : parfois le son vient de derrière les enceintes, ou de devant, c'est très sensible sur les bons enregistrement d'orchestre (avec Mahler, par exemple). Elles expriment les basses seulement quand il y en a sur l'enregistrement ! C'est-à-dire qu'elles ne gonflent rien, l'extrême grave s'entend peu mais se ressent physiquement. Beaucoup trop d'enceintes gonflent vers 80 Hz et font croire qu'il y a de la basse pour masquer leur incapacité à descendre très bas, par exemple vers 40/50 Hz.

Je les ai depuis très longtemps et je n'ai pas envie de changer. A chaque fois que j'écoute des nouveautés, je les trouve en dessous, sauf les très grands systèmes au desus de mes moyens bien sûr, comme les Apologue ou les Wilson.Si ces enceintes vous intéressent, surveillez eBay, j'en ai déjà vu une paire ou deux en parfait état (à condition que les tweeters soient d'origine). Vous ferez une affaire formidable. Elles ne sont vendues que par des passionnés. Soyez au niveau de leur passion. J'ai appris récemment que les tweeters en titane (T120FC), fabriqués par Focal étaient de la même famille que les prestigieuses Wilson Sasha.

Le concepteur de ces enceintes est Christian Yvon, qui a aujourd'hui sa propre marque Apertura. Oserais-je dire que j'ai passé un week end extraordinaire avec lui lors de journées portes ouvertes du magasin Cadence où je donnais un coup de main pour certaines démos. Nous avons beaucoup discuté - et pas que de hifi. Un personnage passionné mais modeste, inoubliable et attachant, toujours en recherche de la perfection.

En plus il parle de "vision" qui est un concept au coeur de mes recherches universitaires actuelles !

Le (très grand) système le plus "magique" que j'ai jamais entendu comportait les enceintes Apologue, elles aussi co-conçues par Christian Yvon et Georges Bernard de chez Goldmund. Une telle écoute est un moment extraordinaire à vivre. L'émotion pure que délivrent des monstres de 400 kg et de 2,20 m de haut mais qui se font oublier pour exprimer les vibrations essentielles d'une guitare et d'une voix est absolument inoubliable.C'est une référence quasi absolue. En tout cas, je n'ai jamais entendu plus beau.

Tous ces produits sont géniaux, bravo MM. Yvon et Bernard. Et bravo à Cadence Angers et José Amengual.

Les Dialogue sont dérivées des Apologue avec un budget moins délirant, elles présentent des caractéristiques communes (caisse en résine de méthacrylate de 4 cm d'épaisseur moulée d'une seule pièce, environ 70 kg chacune).

Le système fonctionne très bien en home cinema, à la seule exception de l'infra grave qui est inférieur en niveau (pas en qualité évidemment) aux habitudes actuelles. Le seul moyen de les atteindre consisterait à adjoindre un caisson de grave, mais il faut en trouver un qui ne "traîne" pas, qui soit aussi rapide que les Dialogue. C'est presque impossible, sauf peut-être à un budget très élevé. J'attends de voir ! Ceux que j'ai écouté m'ont fait fuir. Pour tester ce genre de système, essayez d'écouter un chanteur avec pas mal de grave dans l'enregistrement, comme certains Brassens (de la réédition intégrale en CD) ou tous les Tom Waits. Si la voix est gonflée en basses, passez votre chemin.

Les câbles se sont longtemps partagé entre du Goldmund et du MIT (Shotgun et 330 pour la modulation et MH-750 pour les enceintes, ces derniers remplacés par du Lumina de Esprit Câbles). A ce niveau, le plus petit détail compte. Un principe de base de la systémique est facilement démontré. On est toujours tributaire de l'élément de plus bas niveau, aucune interface ne doit être négligée. Cf. le haut de cette page.

 

Conclusion (avec la source Goldmund)

Que dire de cet ensemble : naturel, pur, précis, hyper rapide, cohérent, jamais projeté, jamais fatigant quels que soient le répertoire ou le niveau sonore. Il déclenche TOUJOURS l'émotion des auditeurs (Brel dans Les Marquises ou Barbara, avec Nantes, ou Léo Ferré et les Vieux copains, du classique avec Deller ou Chostakovich, ou du jazz, de Miles Davis à Bill Evans ou Jacques Loussier ou, dans un autre gentre Albert Ayler, Coltrane ou l'Art Ensemble of Chicago, sans oublier du plus moderne : Mc Solaar, par exemple La concubine de l'hémoglobine, outre sa qualité comme chanson est un bon test : la diction doit être parfaitement compréhensible, sans aucun effort de déchiffrage et la basse très grave (c'est de l'infra grave), sans aucune approximation. La voix du chanteur ne doit jamais être mélangée avec l'accompagnement, tout doit être en place avec même un net sentiment de décalage spatial, avec les autres voix derrière celle de Mc Solaar (on perçoit bien les subtils décalages de phase du mixage électronique).

A chaque écoute de systèmes plus récents dans divers auditoriums, mon épouse et moi nous disons que finalement, il est inutile de changer quoi que ce soit au nôtre, sauf à y investir un budget démesuré. A propos de budget, disons simplement qu'un bon système coûte à peu près le prix d'un bon piano ou d'un bon violon ! Ni plus, ni moins. A propos de piano, j'ai découvert que Steinway avait sorti son système Hifi : budget d'environ 135 000€…).

C'est aussi le drame des bons revendeurs. Avec un grand système, bien réglé, on n'a pas besoin de changer pendant 10 ou 15 ans (sauf la source à la rigueur, surtout quand elle tombe en panne [Je n'ai pas changé une ligne à ce paragraphe, qui prend du sel maintenant que le transport Goldmund est HS !!], d'où le fait qu'ils ont du mal à vendre des nouveautés à leurs anciens clients, sans compter ceux qui achètent sur le net en leur demandant quand même des conseils !!

Encore un mot sur la pièce qui a été conçue et meublée pour la qualilté du son, à la fois réverbérante (juste un peu) et absorbante (mais pas trop). On y arrive par l'expérience, ou alors on fait venir un bon revendeur (et on lui achète son matériel s'il est de qualité !!).

Avoir un bon système ouvre l'esprit : on peut tout écouter. Tout est intéressant à découvrir et peut-être à aimer.

On peut trouver des infos très intéressantes et utiles (et pas "hifistes" ou commerciales) sur le site  Haute Fidélité et également sur celui de "Très Haute Fidélité" (THF). Ou encore sur celui d'Antoine Gresland, que j'adore : Ecoutez Voir.
 
Vues de détail des accordeurs Hippocrène sous un appareil

 

EVOLUTIONS POSSIBLES

Ce paragraphe a été écrit 6 mois avant le changement de source. Je l'ai laissé intégralement parce que ces pages sont spontanées (et font sourire quand on connaît la suite…).

Je fais régulièrement des essais de diffusion à partir de iTunes via un mac.

Peu de gens savent que la petite borne Airport Express délivre un signal analogique (elle possède son propre petit convertisseur audio) mais aussi un signal numérique qu'il faut récupérer par fibre optique via un adapatateur Tosslink pour l'envoyer vers le convertisseur.

Du mac, je lance la lecture d'un morceau sur iTunes. Le flux numérique est envoyé via Tosslink au convertissseur Goldmund. Naturellement; pour obtenir la qualité maximale, il faut copier ses CD au format AIFF (celui du CD original) et supprimer la correction d'erreurs (pour que l'ordinateur lise toutes les informations contenues sur le CD sans activer ses circuits shannoniens de compensation des erreurs. On peut essayer en MP3 (c'est vraiment mauvais) ou en ACC-MP4 (franchement meilleur) ou en LOSSLESS (très proche de l'AIFF). J'en parle aussi sur mon site dédié à ma passion pour Apple.

Le résultat est étonnant. Certes, pas aussi bon (quand même !!) que ce qui sort du transport Goldmund, mais très acceptable : il y a un peu moins d'aigu, l'image est moins précise, moins profonde et moins large, mais un côté chaleureux qui rappelle le vinyle. Mon revendeur (Cadence Angers) pense qu'il y a a du jitter en sortie de la borne Airport ce qui empêche d'atteindre la perfection maximale.

D'où ma surprise et mon plaisir quand j'ai appris que le grand Christian Yvon ( Apertura) avait lancé une interface équivalente mais avec une électronique maison, forcément meilleure : la Rosita.J'attends la suite avec impatience. Peut être à terme une évolution majeure du système ??

 

Conclusion (avec la source La Rosita)

Comme décrit ci dessus, le hasard m'a poussé à remplacer mon transport Goldmund tombé en panne définitive (!) par une borne Rosita. Une merveille. Merci à Cadence Angers et José Amengual. Bravo à Christian Yvon (Apertura-Musitek).

Douceur de l'analogique grâce à la Rosita. Précision du numérique grâce à la clairvoyance d'Apple avec sa borne Airport Express et sa capacité à faire évoluer l'audio (comme l'informatique). Rapidité des électroniques et enceintes Goldmund.

Quand on a la chance de posséder un tel système, il ne reste plus qu'à être soi même à la hauteur de ceux qui l'ont conçu.

C'est le seul intérêt de la quête de la perfection.

Site du constructeur de la Rosita : Musitek

Site du nouveau fabricant/distributeur : dB System.

Une télécommande fantastique

Avec une discothèque entière copiée sur iTunes (17 000 titres, 1,1 T0), on risque de devoir passer du temps devant son ordinateur pour sélectionner ce que l'on veut écouter.

Il existait dès décembre 2007 une solution extraordinaire pour les iPhones ou iPods Touch. Elle s'appellait Remote Buddy (et avait un concurrent Signal presque aussi bien).

Voici ce que ça donnait : Passer le pointeur sur l'image pour apprécier le petit miracle :

L'iPhone, placé à côté de la Rosita, prend le contrôle intégral de iTunes en wifi (c'est-à-dire bien mieux que n'importe quelle télécommande infra-rouge).

Remote Buddy présentait d’autres fonctions spectaculaires dont le déclenchement à distance de la webcam de son ordinateur pour voir qui était devant le clavier !!

En 2008, Apple a sorti Remote dans les Applications pour iPhone sur ITunes. Gratuite, cette magnifique application fonctionne évidemment encore mieux.

On peut facilement savoir ce qu’on écoute et visualiser la pochette du disque et le titre du morceau en cours. On peut aussi rechercher n’importe quel mot clé et demander la lecture de l’enregistrement correspondant. On peut noter les morceaux en mettant des étoiles, se promener dans ses listes de lecture, faire varier l'intensité du son, etc. C'est absolument magique…

Pour en savoir plus de ma passion sur l'iPhone ou les produits Apple, voyez mon autre site spécialisé sur le Mac.

En 2009, un nouveau chapitre important s'est ouvert : mes retrouvailles avec la prise de son.

LA PRISE DE SON

(cliquer pour accéder)

Chapitre "Passions"

La Prise de son

Commentaire

Le son, l'acoustique, la psycho-acoustique, la haute fidélité sont des domaines de passion qui permettent d'augmenter son acuité sensorielle tout en se faisant plaisir.

Un bon enregistrement, d'où l'émotion s'exhale naturellement, sans trucage, représente une détente intense et parfois un moment de partage extraordinaire avec les autres auditeurs.

On est passif, certes, mais on se découvre des capacités d'écoute et de différenciation nouvelle.

Ensuite on écoute et on perçoit autrement, on jouit davantage de l'instant sonore qui passe.

Voir ce qu'en pense le Dr Auriol à propos de psychoacoustique.

Les rapports avec la distanciation ne sont évidemment pas fortuits, de même que la proximité avec Abraham Moles qui fut -aussi - un des créateurs de La Revue du Son.

DERNIERES MODIFICATIONS

12/01/2010 : Révision générale, nouvelles photos et précisions techniques, nouveaux liens.

8-12/12/09 : Des nouveaux câbles arrivent ! Les Eterna de Esprit Câbles ! L'épopée de leur écoute…

20/11/09 : Nouvelle section sur la PRISE de SON à l'occasion de mon récit d'expérience avec le NAGRA Ares M2 (une vraie merveille).

9/06/2009 : Signets vers un site de passionnés de Hifi Vintage, en particulier sur les Tuners Marantz de la grande époque.

12/03/09- Mise à jour sur iPhone et Remote et quelques corrections.

6/04/2008 -Texte d'Abraham Moles sur la haute fidélité et textes et des photos sur la fonction Télécommande de l'iPhone d'Apple.

 

Merci aux contributeurs qui me mettent des courriels. J'y réponds toujours. N'hésitez pas, c'est un GRAND plaisir d'échanger sur une passion commune. N'hésitez pas non plus à utiliser les l:iens direct vers les personnes ou les marques citées.

Jean-Luc Michel