La Biosphère

 
 

La  Biosphère de Montréal fait partie des sites incontournables.

Construite sur les plans de l’architecte Richard Buckminster Fuller en 1967 lors de la grande exposition universelle qui modifia profondément la ville, c’est le plus grand édifice géodésique au monde. Il abritait le pavillon des USA qui y exposèrent les vaisseaux Apollo des missions lunaires. La «sphère» est en réalité un isocaèdre de 80 mètres de diamètre (la Géode de la Villette à Partis fait 36 m).

Elle fut ensuite transformée en lieu d’exposition sur les thèmes de protection de l'environnement, de gestion de l’eau, et plus tardivement de développement «soutenable» ou acceptable, que l’on traduit (mal !) en français par «développement durable».

La Biosphère est un haut lieu du développement de tous ces thèmes, d'expérimentation et de diffusion de nouvelles technologies liées à l’environnement.

Les thèmes de bâtiments à zéro émission ou éco-autonomes y sont nés et ont été réalisés lors de plusieurs expositions.

Une opération mondiale sur la,protection des ressources en eau (H2O) y a été longtemps menée. Mon épouse y a participé dans le collège où elle enseignait à l’époque. Les écologistes français, obnubilés par la thèse du réchauffement anthropique l'oublient régulièrement.

Et, contrairement aux présentations simplistes françaises, la Biosphère essaie de présenter honnêtement les énergies renouvelables… en signalant leurs défauts, comme ceux des éoliennes par exemple ou des cellules photovoltaïques.

On a un discours intelligent, qui pose les problèmes et laisse le visiteur se faire sa propre idée. On est aux antipodes du politiquement correct obligatoire chez nous…





Matériel : Nikon D3S, zoom 14/24 mm f : 2,8, Nikkor 50 mm f : 1,4 et Nikkor 180 mm f:2,8,  Micro-Nikkor 105mm f:2,8.

Sur iPad et iPhone : Ne pas pendre le mode Diaporama (images trop petites) :

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