LA MAISON DE MARIE

 
 

Juste à côté d’Ephèse (Meryemana) on peut se rendre dans la maison (supposée) de Marie, la Vierge, mère du Christ.


Selon Jean (XIX, 26-27), le Christ sur la croix s’est adressé ) l’apôtre et à  Marie en ces termes : “Voici ton fils”, et à Jean : “Voici ta mère”.

Ce qui a permis aux premiers chrétiens de déduire que Marie avait accompagné Jean à Ephèse. “L'apôtre bien aimé” aurait installé Marie dans une maison un peu à l’écart de la ville. Il est attesté que l’endroit est devenu lieu de pèlerinage au moins dès le IV ème siècle.

C’est le concile d’Ephèse en 431 qui proclama  la maternité divine de Marie en confirmant officiellement la présence de la Vierge dans cette ville.

Par la suite, on vénéra plutôt Jerusalem, même si les Chrétiens locaux poursuivirent de tout temps leur pèlerinage à Panaya Kapulu/Kapouli (Porte de la Vierge). Les visions de la religieuse allemande augustinienne Catherine Emmerich (1774-1824, béatifiée en octobre 2004 par Jean-Paul II) conduisirent des prêtres lazaristes de Smyrne (Izmir)  à explorer ces lieux et découvrir ce que cette dernière avait précisément décrit sans y être jamais allée (ci dessous la gravure dans le livre des découvreurs).

   
    


Le plan qu’ils dressèrent est conforme à ce que l’on observe dans la maison que l’on visite aujourd’hui et la gravure à droite illustre le la chapelle puisque les photos sont évidemment interdites.

En 1882, après cette découverte, les pèlerinages furent officiellement autorisés. Le Vatican comme l’Eglise orthodoxe d’Orient l’ont reconnu officiellement en 1951.

Mais, ce n’est pas tout, dans ce lieu  très particulier, “inspiré” pourrait-on dire, des Musulmans viennent officiellement se recueillir car la mère de Jésus est reconnue comme un prophète par l’Islam dans les sourates citées ci dessous.

Un lieu unique - étrange - où le temps ne semble pas se dérouler comme ailleurs.

Une anecdote : Notre guide (musulman) nous a expliqué avec beaucoup d’émotion qu’un grand incendie dévora tous les alentours il y a quelques années (on en voit encore les traces en 2011). Les pompiers ne pouvaient l'arrêter, des touristes furent bloqués,la situation semblait désespérée. En arrivant aux limites de la colline, le feu cessa presque instantanément… Mystère sur lequel chacun pensera ce qu’il veut.

Dans ces lieux, la photo apparaît un peu dérisoire. Mais pour témoigner et encourage les internautes qui passent par ce site à aller voir par eux même, en voici quelques illustrations.




Matériel : Nikon D300, zoom 14-24 mm f:2,8 et autres optiques Nikon f:2,8/180 mm, f:1,4/50 mm.

 

Un lieu “inspiré”…


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