Quel avenir ?

 

Quel avenir pour le Home Cinéma ?

L’entrée de gamme Goldmund des années 1900 commençait vers 4 ou 5000 € (convertis)  pour l’électronique. Disons qu’avec 10 000€, on pouvait avoir un petit système neuf. Naturellement, l’occasion permet de panacher, ce que j’ai fait avec les enceintes.

Goldmund s’est orienté depuis le début des années 2000 vers des solutions tout numérique de très grand prix : Amplificateurs Télos, nouvelles enceintes amplifiées, systèmes de réglages Leonardo et Protéus. Heureusement qu’une entrée de gamme a été récréé, dans la lignée de la SR (qui signifiait Square Roout, c’est-à-dire racine carrée de la qualité) avec Métis. Mais les tarifs d’entrée sont presque au double…

La marque, par son président fondateur Michel Reverchon, s’en explique. Elle est passée du High End au Luxury Audio, en particulier sur les marchés asiatiques. Ce choix stratégique a garanti sa pérennité et assuré sa place de n°1 (ou 2, à voir…) de l’audio et de l’audio-vidéo très haut de gamme. La conséquence a été une montée des prix…

On peut se consoler en voyant l’avance technique que Goldmund possède aujourd'hui. En travaillant avec des scientifiques sur contrats, en construisant sa stratégie sur dix ans et en la revoyant tous les ans, en conservant des effectifs raisonnables, en ne proposant que des produits qui apportent des améliorations sensibles, la compagnie est certes dans le luxe mais à sa manière… Si je compare avec Apple (que j’aime aussi depuis les origines), je constate que Goldmund en offre beaucoup plus plus sans jouer sur la mode et en offrant cette valeur fondamentale qu’est la durabilité. En un mot, je regrette qu’apple fasse, à son échelle, moins d’innovation que Goldmund et affiche trop fortement un positivement Luxe qu’elle ne tient pas vraiment.

L’avance scientifique de Goldmund est considérable. Elle justifiera dans quelques années de renouveler - si on le souhaite - ses matériels.

Pour le comprendre, il faut revenir à ce qui a été dit plus haut sur cette question de distorsion temporelle et examiner comment la salle «Home Cinéma» de Jefferson a été conçue.

Dans le Home Cinéma traditionnel, on parle de 5.1 et aujourd’hui de 7.1. C’est-à-dire qu’on joute aux voies droite et gauche de la stéréo une voie centrale avant et deux voies arrière ou deux autres voies latérales. Ce qui fait beaucoup de haut-parleurs… Et des déphasages partout ! C’est même la raison pour laquelle je n’ai jamais voulu de ces systèmes chez moi (cf. page sur le Home Cinéma).

La solution choisie par Goldmund n’a rien à voir. On détermine le nombre d’enceintes et de haut-parleurs au moyen d’une modélisation de la pièce. Ainsi, dans la salle de Jefferson, il n’y a pas 5 ou 7 canaux, mais… 32 (il pourrait y en avoir plus ou moins en fonction de ses caractéristiques). Bien sûr il peut y avoir plusieurs HP par voie. Au total, la salle en comporte 53. Et c’est là que les travaux de Goldmund deviennent passionnants : on imagine la joyeuse pagaille de toutes ces membranes qui vont vibrer dans tous les sens avec tous les déphasages imaginales et un son «impressionnant, peut-être mais épuisant… En fait, un préampli (à plus de 90 K€) adapte le signal à chacun des 32 canaux et l’envoie en numérique. Chaque HP est équipé d’un convertisseur et d’un amplificateur qui vont envoyer au bon moment l’exacte modulation qui lui nécessaire pour obtenir le son global attendu dans la pièce… On a du mal à se représenter la puissance de calcul. Ce n’est pas tout ! Le système possède deux stratégies d’action. Il optimise les positions des enceintes mais si une contrainte technique empêche de suivre son plan, il est capable de prévoir la déformation du son, de donner l’ordre pour agir en sens inverse avant que celui soit envoyé. Le remède, calculé comme un contre défaut est déterminé avent que le défaut ne surgisse et, étant envoyé avant il l'annihile. C’est presque de la science fiction.

Comme le déclare Michel Reverchon, ce ne sont que sur des très gros budgets que l’on peut engager des travaux de recherche et développement aussi considérables. Son ambition est de porter ces algorithmes sur des systèmes domestiques. En clair, le logiciel vous dira où placer les enceintes, et, si vous ne pouvez ou ne voulez pas il calculera l’envoi d’un signal qui effacer a défaut. A terme on aura une source, un préamplificateur ou pas (selon la complexité de l’installation) et des enceintes qui recevront les flux numériques, les décoderont et les amplifieront en fonction des défauts du local et de chacun des maillons.

Ce jour là (encore lointain…) on pourra passer d’un système passif deux canaux à un système actif multicanaux.

Et si vous vous demandez pourquoi Goldmund développe ces systèmes extraordinaires, la raison est bien simple : permettre à l’auditeur d’être totalement dans la musique et surtout au spectateur totalement dans le film. Au service de la création en somme.

Pour ce qui me concerne, j’adore ces compagnies qui nous font rêver.

Conseil n°1 : regardez la passionnante interview de Michel Reverchon

Conseil n°2 : prenez rendez vous avec Jefferson Torno à Pérouse (près de Belfort) et aller écouter le système Goldmund de référence absolue.  Les autes installations sont à Tokyo ou Los Angeles… Ce sera une extraordinaire expérience que nous avons pu faire en mai 2018. Mille mercis à lui et son équipe !!

Conseil n°3 : essayez d’écouter quelques systèmes artisanaux et anciens, voire antiques ou archaïques ou vintage, du genre de ceux que nous a concoctés José Amengual Serra pour notre domicile et pour notre maison de campagne. C’est une alternative moins onéreuse, personnalisé et… extraordinaire. Vous pouvez aussi le contacter. il vous fera écouter ses systèmes.


Quel avenir pour la Haute résolution ?

A l’occasion de l’acquisition de la ROSITA BETA NEW j’en ai profité pour m’interroger sur l’avenir de la  Haute Résolution… L’évolution est inexorable. Mais apporte-t-elle un progrès ?

Depuis 2019, l’évolution a été tellement nette que l’on ne parle plus que de lecteurs réseau, d’accès par le web, etc. Les sites de streaming offrent presque tous de la HD ou de la «qualité CD». Et la lecture d’un CD devient aussi archaïque que celle d’un vynile. J’ai moi même «ripé» tous mes CD en 2007 avec la Rosita. Mais aujourd’hui, on a accès à des dizaines de milliers d’enregistrements du bout de son smartphone ou de sa tablette.

A l’occasion du nouvel équipement de notre domicile, j’ai commencé à utiliser Pure Music de Channel D.

En voici un rapide survol.


PURE MUSIC de CHANNEL D

Comme Rosita Engine (de dB System, associé à la Rosita), Pure Music n’utilse iTunes que pour accéder aux fichiers musicaux. Le logiciel se charge ensuite d’extraire l’information, de la traiter et de la conduire jusqu’au convertisseur.


Comparativement à la lecture depuis iTunes, le gain est immédiat en puissance, aération, clarté, respiration. Sur certains enregistremenst, l’acart est saisissant.

Mais attention, la convivialité n’est pas au rendez vous. Si on veut une bonne lecture, mieux vaut couper tous les autres softs en particulier ceux qui font des accès au net en étant gourmands en ressource processeur comme Chrome.

Conseils pour un bon fonctionnement

Sélectionner votre appareil Airplay, depuis votrelecteur réseau, Rosiat  voire HomePods

Lancer iTunes

Sélectionner à nouveau le même périphérique dans la fenetre iTunes (ceci n’est pas toujours obligatoire). 

Lancer un titre.

Charger Pure Music

En principe, il suffit de relancer la lecture une fois ou deux dans Pure Music et ça marche.



Mise à jour de novembre 2019 : Intégration de la ROSITA BETA NEW


Mise à jour de novembre 2016 : Je suis passé au Mimesis 3 (Goldmund), voir la page Ampli.

Mise à jour d’avril 2018 : Acquisition d’un préampli Mimesis 2, voir la page Ampli.

 

D'UN MAILLON AU SUIVANT : RIEN QUE DU PLAISIR