Le Palais des Doges

 
 

Venise réunit sur ses deux places San Marco la Basilique et le Palais des Doges. Comme les photos à l’intérieur sont interdites, voici néanmoins un petit reportage sur les œuvres monumentales de ce Palais.  Ne manquez pas toutes les autres sources sur les salles dont celle du grand conseil avec le Paradis des Tintoret père et fils (24 mètres de long).

Il abrita les générations de doges qui exercèrent le pouvoir sur Venise jusqu’en 1797.

Outre les guides (essentiellement le Guide bleu et le Routard), on trouvera des renseignements intéressants sur e-venise.

Ce palais, reconstruit en 1340 après l’incendie de 976)  regroupait les appartements des doges (élus par les assemblées vénitiennes, un peu sur le modèle de la République romaine), le palais de Justice, donnant directement sur les prisons via le célèbre Pont des soupirs, et le palais communal (ou “national”), lieu des chambres et des grands conseils.
L’architecture vénéto-byzantine affiche clairement ses ascendances arabo-musulmanes évoquant les créations mozarabes telles qu’on les voit en Andalousie. Les pilastres, les arabesques, certains motifs sont en effet assez proches et témoignent de l’interpénétration des traditions architecturales à une époque d’échanges incessants entre les peuples méditerranéens.

L’histoire du Palais des Doges est très complexe. Plusieurs siècles se confondent et la lecture est délicate. Nous donnons quelques indications ici, en vous renvoyant aux bons vieux ouvrages spécialisés, par exemple L’Artiste (1844), ou Venise par Jules Lecomte (1844) à partir de la p. 171.

Vous pouvez comparer avec la statuaire de Florence



 

Un modèle républicain