Kom-Ombo est l’unique exemple d’un Tempe consacré à deux divinités A gauche Horus (sous la forme d’Horus l’Ancien) assimilé au principe du Bien. A droite, Sobek (parfois orthographié Sobbek), le dieu crocodile, plutôt assimilé au mal. Si on s’étonne d’un temple consacré à un Dieu du mal, c’est que la croyance égyptienne est beaucoup plus subtile qu’on le croit souvent. Sobek est le dieu du mal, mais du mal nécessaire pour que le mode existe. Tout est dans l'opposition, Une sorte de dialectiques des contraires plus de 2000 ans avant Hegel… Le Temple est d’époque gréco-romaine (Ptolémée VI), mais sa fondation remonte au moins à la XVIII ème dynastie (Thoutmosis III)


L’essentiel est bien doublé avec une partie pour le Bien et l’autre pour le mal. Mais, certains espaces comme les cours sont communs, de même que certaines chambres.

Sur le mur d'enceinte en grès enserrant le temple, un tableau assez étonnant présente des instruments médicaux et chirurgicaux disposés sur plusieurs registres. On y voit des pinces, des ciseaux, des tenailles, des scalpels... Et même des ordonnances des médecins. La vue ci-dessous est de David Roberts (1840).

La visite sera complétée par un petit musée des crocodiles sacrés.





Matériel : Nikon D3S, zoom 14-24 mm f:2,8 et autres optiques Nikon f:2,8/180 mm, f:1,4/50 mm, f:2,8/105 mm, f:1,4/35 mm.




 
Kom-Ombo : le temple de Horus l’ancien et de Sobek