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Jean-Luc Michel

Une passion très ancienne pour la photo

 

Je n'ai pas qu'un rapport théorique avec la photo. Je la pratique intensément depuis toujours ou presque…

Ces pages décrivent mon rapport à la technique, les matériels que j'ai eu la chance de posséder au fil des années. En photo, plus qu'ailleurs, je pense qu'un beau matériel devrait rendre meilleur (ou plus talentueux) celui qui l'utilise. En tous cas, il devrait le pousser à se dépasser pour se rapprocher des prouesses que les ingénieurs ont réalisées pour qu'il bénéficie du meilleur. Cette recherche de la perfection participe du même principe que mon rapport au son, à la haute fidélité.

 

Pour voir mes photographies

Parler de la technique n'est supportable que si on voit vite les résultats. C'est pourquoi j'ai réalisé un site photo au moyen du logiciel iWeb (Apple). Il en complète un autre, plus ancien, mais néanmoins bien fourni.Tout ceci bien avant PBase ou Flickr, les sites d'accueil les plus connus - et les plus efficaces actuellement. En tout, des centaines de clichés sur d'innombrables sujets. Allez les voir comme une détente si la lecture de ce qui suit vous ennuie…

Sachez aussi que je suis très critique vis-à-vis de ma production (distanciation oblige !). Mon approche tient plutôt au regard immédiat, au cadrage, à la composition rigoureuse plus qu'aux vues élaborées chargées de significations multiples. Bref, je suis un peu "primaire" et reste adepte de l'instant magique, du cadre, du point de vue unique, en cherchant davantage l'harmonie et l'équilibre que l'originalité. J'aime que tout soit "parfait" quand je déclenche : c'est la grande habitude de la diapo : on ne peut corriger, il faut penser à tout avant de presser le déclencheur.

Je suis très conscient que mon approche photo n'a rien de moderne. Qu'on la qualifie de classique ne me dérange pas… Après y avoir beaucoup réfléchi, visité des quantités d'expositions de photo contemporaine, lu d'innombrables livres, il me semble que j'ai toujours adopté un point de vue "modeste", de simple médiateur entre une réalité captée à un moment donné et le regardeur. La photo contemporaine est bien davantage créatrice. Elle agit sur le monde, elle le modèle voire le fabrique quand elle ne le détourne pas. De mon côté, j'essaie simplement de transmettre un instant, une émotion, une harmonie, une non temporalité en m'effaçant derrière le sujet.

Tout ceci pour dire que je suis très ouvert aux critiques.

 

 

L'univers Nikon

Avant Nikon, j'ai eu plein d'autres marques, depuis le Brownie-Flash (!) jusqu'à des Canon en passant par Edixa. Voir le détail plus bas.

Mon premier Nikon : Le F90

 

Acquis en 1995, je l'ai toujours et ne le regrette pas : perfection du système d'exposition (le meilleur au monde à l'époque et depuis Nikon conserve son avance), perfection du flash SB25 (avec un fill in extraordinaire), perfection des optiques acquises au fil des ans, notamment le grand angle 1:2,8/24 mm (ci dessus) et leMicro Nikkor 1:2,8/105 mm (macro au rapport 1:1) qui possède une définition merveilleuse.

 

La compatibilité Nikon

Et en plus, un incroyable respect de ses clients en offrant depuis des années une compatibilité totale dans les deux sens, même dans les trois si on y ajoute la liaison analogique/numérique! Voir leur site technique - Quel plaisir de pouvoir monter une optique vieille de 40 ans (1,4:50 mm) sur un boîtier numérique récent :

Cette photo a été prise sur le D70 avec l'objectif Nikkor 1,4/50 mm en mode manuel ! Les couleurs sont très douces, les optiques anciennes saturent en principe un peu moins.

Après avoir eu pendant des années beaucoup d'optiques et d'accessoires (et un fourre tout bien lourd !), je n'ai cessé de simplifier.

En 24X36, mon objectif "standard" était devenu un 24 mm (1:2,8) au piqué extraordinaire sans déformation si on reste à l'horizontale. Il permet de couvrir le champ visuel normal (92 degrés) et oblige à soigner ses cadrages (c'est peut-être pour cela que je l'aime autant, car il faut toujours se surveiller !).

Pour les sujets rapprochés, je dispose de l'excellent micro-nikkor de 105mm (1:2,8) qui permet la macro, le portrait (à condition de diminuer la profondeur de champ car il pique dur) et me suffit comme télé puisque je projette mes diapositives sur un écran de 2,50 m de base. J'ai ainsi l'équivalent d'un gros téléobjectif par rapport à un tirage standard sur papier !!).

Mon oobjectif standard est le 50mm, f:1,8. Il est là pour les cas ou l'un de ces deux précédents ne suffit pas. Il me sert en ambiance sombre. Son piqué est excellent pour un tarif très abordable. Auparavant, j'avais un f:1,4/50 mm, mais trois fois plus cher et justifié seulement si on en fait beaucoup de photos en faible lumière, ou si l'on a un boîtier doté d'un viseur sombre !! Mon 1,8 a retrouvé une seconde jeunesse en numérique où il se transforme en en 75 mm idéal pour le portrait rapproché et les vues de nuit. J'ai fait un reportage de vues d'automne avec où sa qualité explose.

Un flash Nikon SB25 (fabuleux) complète l'ensemble. Je m'en sers très souvent en plein jour (débouchage des ombres, rattrapage de contraste). Son intégration de la distance et de la zone de mise au point est vraiment très pratique. Malheureusement il n'est plus directement compatible avec les boitiers numériques sauf en mode manuel et après essais pour chaque prise de vue (ce qui n'est pas gênant en studio quand tout est bien étalonné).

Enfin, en 2006, j'ai pu acquérir un objectif de rêve : un ultra grand angle rectilinéaire, c'est-à-dire sans déformations optiques exagérées (à condition de respecter un minimum d'orthogonie). Il s'agit du Nikkor f:2,8 de 14 mm !!! avec un champ de 114°, une merveille.

Quelques unes des premières photos faites avec :

En plus, cette optique s'adapte très bien au numérique en donnant l'équivalent d'un 21 mm en redonnant de la luminosité au viseur un peu sombre du D70. En voici quelques vues, lorsqu'elle est montée sur le F90 :

On peut admirer la perfection du caillou, juste un peu fragile tellement il est protubérant du paresoleil intégré !!

A mesure de la montée en charge du numérique qui me fait regarder les photos plus souvent sur l'écran de mon iMac 24 pouces que sur l'écran de projection, le besoin d'un téléobjectif s'est fait ressentir.L'argument du grand écran ne s'impose plus de la même façon.

J'ai acquis le prestigieux 180 mm f:2,8 AFD pour son piqué exceptionnel dès f:2,8 (et son poids plume comparé aux gros zooms actuels).

 

Voici ce que ça donne au 1/60 à f:5 pour 640 ISO sur un D200 :

Il existe un site remarquable sur les optiques Nikon avec des tests très complets, celui de Bjørn Rørslett

 

L'entrée dans le numérique

Mon premier “vrai” boitier numérique : Le Nikon Coolpix 990 en 2001

Après avoir fait des essais divers en numérique (Sony Mavica dans les années 1990) je me suis vraiment mis au numérique avec un Coolpix 990 en 2001. A l'époque cétait un complément de l'argentique. En 2009, j'ai toujours cet appareil. Il me sert à faire de la réalité virtuelle pour laquelle sa résolution est bien suffisante. Si la VR vous intéresse, j'en ai fait, entre autres pour un restaurant ardéchois tenu par des amis (attention, long temps de préchargement en Quicktime…).

C'était un merveilleux apparareil très pratique et polyvalent, surtout avec son complément grand angle WC-E63 et la possibilité de récupérer mon flash SB-25. Avec ces 3,32 millions de pixels il supporte de beaux agrandissements A4 et même des projections sur grand écran. De plus les clichés (qui vont de 100 KO à 10MO selon la définition passent directement sur le mac et se récupèrent automatiquement sur iPhoto, Nikon view ou Picture project ou encore Photoshop.

Le voici avec son complément optique (WC-E63) qui descend la focale à un équivalent 28 mm en 24X36 mm !!

De sorte que même en numérique on peut avoir des cadrages proches des 80° d'angle de champ.

Ce n'est pas tout ! Ces petits numériques étaient (et sont encore) équipés de petits flashes certes pratiques mais insuffisants dans beaucoup de situations. Le Coolpix 990 permettait de récupérer une partie des fonctions d'un gros flash 24X36. Ici, on le voit avec le SB 25 dédié au F90 ! L'ensemble est imposant, mais quel plaisir de retrouver la qualité (hormis la résolution bien entendu du 24X36 dès les années 2001/2002.

 

Le Nikon D70 en 2004

A la rentrée 2004, je n'ai pas pu résister au magnifique boîtier D70, le premier réflex numérique de Nikon à un prix abordable et la référence absolue en 2004. Et depuis que je l'ai (avec le zoom 3.5/4.5:18-70 mm, équivalent 28-105mm) c'est un régal. Les grands capteurs (24mm au lieu des malheureux 8 mm classiques des compacts ou des bridges), c'est autre chose que les petits ! Quelle résolution (sur grand écran et sur les tirages), quel équilibre et quelle profondeur des couleurs. La diapo reste évidemment meilleure mais le numérique s'approche à grands pas. La fiabilité reste typiquement Nikon (le mien a dépassé les 30 000 vues).

Un astronome en propose un test très détaillé sur son site !

Le Nikon D70 et son excellent zoom 18/70, équivalent 28/105 mm :

 

Trois générations de Nikon : D 70, F90 et F côte à côte : toutes les optiques sont interchangeables !

Pour les amateurs de numérique, le site de Digital Review est hyper complet sur les appareils numériques. Il complète Jean-Paul Sépulchre et son célébrissime PictChallenge.

J'aime bien aussi le site de Ken Rockwell qui publie des études passionnantes sur la photo, les matériels, etc. Je n'en connais aucun équivalent en français. Ses conseils sont concis et pragmatiques.

Allez voir la manière dont il décrit les différences entre numérique et analogique, c'est magistral. On souhaite l'équivalent en français.

Le site Nikon Passion rassemble les passionnés de la marque : énormément de compétence et de convivialité. Salut amical aux amis lyonnais et assimilés s'ils passent sur cette page ! Et à la prochaine sortie.

Le problème de la diapo : Kodak qui a stoppé la production du Kodachrome 25 va en faire autant avec le 64 ISO. Ces films ont été les meilleurs films inversibles au monde depuis 50 ans. Non seulement, ils étaient les meilleurs mais aussi les moins chers (un peu plus de 0,3 E le cliché). Aussi longtemps que possible continuons de faire de la (bonne) diapo, c'est incomparable. Le numérique progresse mais il n'est pas encore à la hauteur (pour s'en convaincre il suffit d'admirer une diapositive sur un écran de 2 ou 3 m de base !!). Qualité, intensité et émotion… Je peux facilement comparer les performances en projetant une diapo et sa copie numérisée sur un scanner Nikon à 2700 DPI ou 4000 (sur 3 fois 12 à 16 bits et 80 MO par dia !!). L'écart se ressert, mais l'argentique l'emporte toujours pour le moment d'une courte tête. La course aux pixels (24 millions de pixels en full Frame en 2008) nous rapprochent des 130 paires de lignes d'une bonne émulsion argentique.

Pour celles ou ceux qui veulent encore des exemples des différences entre les deux technologies, voyez ce site.

Le Nikon D200 en 2007

Le 8 décembre 2007, alors que j'étais à Lyon pour la fête des lumières comme presque chaque année, j"ai craqué pour un magnifique D200 (au moment où le D300 sortait). Je l'ai étrenné le soir même avec le 1.8:50 mm.

Un bonheur. Viseur très lumineux, très grande sensibilité (jusquà 3200 ISO), robustesse professionnelle. Incroyable diversité des fonctions.

Quant au D70, il est resté dans la famille.

Depuis l'acquisition du D200, mon épouse a hérité du D70 pour son plus grand plaisir. Et pour être bien équipée, elle dispose elle aussi du 18/70mm.

De nombreux tests du D200 montrent ses grandes capacités, Ken Rockwell, Dpreview ou encore, celui, très rigoureux de Tom Hogan.(merci Horus).

En français, on a le site de Jean-Marie Sépulchre, l'excellent Pictchallenge.

Les amateurs d'histoire de Nikon ne peuvent ignorer la Nikon Historical Society.

On ne peut oublier les sites de nikonistes : mon préféré Nikon Passion, suivi d'un site plus familial Laurence's Gallery, sans oublier Pixellistes, très bien fait lui aussi, mais à mon avis peu lisible à cause de sa charte de couleur…

Enfin, pour ne pas être trop monomarque (ce qui rapproche des monomaniaques !), je regarde de temps en temps un site de Leicaistes.: Summilux. On y voit des clichés sublimes… Et on se dit que le piqué Leica, c'est quand même quelque chose.

Comparativement au D70, le D200 marque une étape très importante. Il n'y a pas de touche de réglage rapide. Il faut penser à tout. Plus puissant mais plus délicat à manipuler. Un excellent entraînement pour la mémoire. (attention à) ne pas se tromper de réglage…). Pour le reste, un très bon rendu colorimétrique, une meilleure sensibilité et les caractéristiques d'un boîtier pro.

Le projecteur de diapos

Les projections se font sur un Leitz Pradovit Color 250, équipé de son fameux objectif Colorplan f:2,5/90 mm : une merveille malgré son âge (plus de 30 ans !!) : puissance, résolution, qualité des couleurs, fidélité et finesse des détails… Le choc des grandes images, on se sent dedans ! Les amis en redemandent à chaque fois (à condition évidemment de faire des séances courtes avec des diapos bien triées !!).

 

Les lignes sur le Kodachrome, écrites en 1999, ont hélas ont vérifiées en 2002, le K25 est abandonné par Kodak (Voir ce qui se dit dans le forum de Chasseur d'Images). Un autre site (JMS, Pictchallenge) vante la qualités du kodachrome. Pour le moment ( en 2008/2009), le K64 est encore disponible, mais pour combien de temps ?

Un truc extraordinaire et tout simple à faire : repiquer des vieilles photos de famille N&B (souvent en assez grand format) et les projeter en 2,5 m de base. Les portaits vous "prennent aux tripes". Il y avait tellement de micro-informations dans ces clichés, insuffisamment exploitées par les tirages.

Un autre truc, déjà souligné plus haut : réaliser des séquences de réalité virtuelle panoramique (QuickTime VR, Apple) à partir de kodachromse numérisées en très haute résolution (scanner Nikon). C'est extraordinaire. Pour voir des merveilles sur ce qu'on fait en QuickTime, voir le site de Denis Gliksman ou un site sur les Alpes (par exemple, un 360° du haut du Mont Blanc !!!). Comme indiqué ci dessus, je le pratique depuis 2001 avec le Coolpix qui offre une résolution suffisante vu que l'on monte une douzaine de vues bout à bout pour recréer un panorama sur 360°.

Un dernier rappel pour les sceptiques : une dia 24X36 représente environ 64 millions de pixels sur une bonne émulsion. L'argentique enregistre énormément d'informations. C'est comme en son, ce qui compte, c'est la source !! La preuve, Hasselblad a sorti en 2005 un dos numérique avec 22 millions de pixels (en 6X6 cm). En 2008, les 20 ou 24 millions de pixels apparaissent en 24X36 et les 38/42 millions en 6X6. Le moment où le numérique aura définitivement égalé l'argentique est désormais très proche.

Reste le problème de la projection : aucun vidéoprojecteur actuel n'est en mesure de rivaliser avec un projecteur de diapositives. Il faudra sûrement attendre encore longtemps vu la petitesse du marché ! Les vidéoprojecteurs "4K" destinés à remplacer la haute définition (qui n'est même pas encore établie…) sont susceptibles de rivaliser avec les projeceturs de diapos. Mais pour le moment, les tarifs sont totalement prohibitifs (plus de 100 000 €).

 

Les vieux appareils

J'ai aussi quelques vieux appareils. En voici deux exemples :

Mon Nikon F (de 1969) avec sa cellule externe (il est toujours opérationnel) :

Les fous du F peuvent consulter le site de Richard de Stoutz

Et surtout mon Edixa Mat Reflex de 1963 (j'ai commencé vraiment très jeune…). J'ai attendu cet appareil presque trois longues années. A chaque bon résultat scolaire, mon père me donnait un peu d'argent à mettre de côté. Si les notes n'étaient pas à la hauteur des objectifs, je devais rembourser. Ce fut un système de motivation simple et efficace !!

Cet appareil, construit en Allemagne de l'Ouest, acheté chez Grenier Natkin à Paris était vraiment fabuleux.Tout était démontable, le capuchon ou le prisme en toit, le verre de visée, les objectifs et beaucoup de petits accessoires. Le miroir était à retour rapide, contrairement aux Exaktas. L'optique standard était un Steinheil f::1,8/55 mm macro permettant de réaliser des macrophotos. Au fil des années, s'y ajoutèrent une cellule photo électriques de mesure de la lumière (une Lunasix), un Schneider f::2,8/35 mm, un f::2,8/135 mm et un Taïr russe f:4,5/300 mm !

Ce qui est amusant à constater du point de vue de l'évolution des technologies, c'est que ces vieux boîtiers comme l'Edixa et le Nikon F offraient la visée à hauteur de poitrine,à la manière des 6X6. Le Coolpix 990 et les appareils de cette famille ont retrouvé ceci grace au système de visée indépendant du corps de l'objectif, la photo ci dessous illustre la filiation entre deux appareils qu'une quarantaine d'années séparent ! :

A droite, on observe le cadre de l'image directement sur le dépoli (avec une inversion gauche/droite) : l'image est parfaitement lisible et claire malgré le contre jour (objectif Steinheil MacroQuinon f:1,8/55 mm). A gauche, le coolpix 990 montre une image semblable sur son écran LCD (bien que moins nette et un peu voilée à cause du contre jour très violent !). A son avantage, l'affichage des conditions de prise de vue (1/125 à f:7.6) qu'offrent les boitiers modernes.

Conclusion : les fonctions intelligentes sont tôt ou tard reprises dans les meilleures évolutions technologiques.

J'ai eu aussi des Canon. Un magnifique F1 que j'ai gardé plus de 20 ans et un T90 avec leurs objectifs, 1.4:50 mm, 2.8:24 mm, 2.8:35 TS à décentrement et bascule, 2.5:105 mm, 4.5:300 mm, un soufflet pour la macro, etc.

En 1995, j'ai tout vendu parce que Canon avai changé de baïonnette en abandonnant ses clients équipés en non autofocus. Ma réaction a été radicale. J'étais fidèle à cette marque. Elle m'a trompé. Je l'ai définitivement abandonnée.

Oserai-je dire que j'ai fait mon service national à l'ECPA (Etablissement de cinéma et de photographie des Armée) au fort d'Ivry à côté de Paris en tant que réalisateur multmédia :Je m'y suis bien amusé et fait des choses passionnantes.

Ci dessous, une synchronisation de 6 projecteurs sur Simda : un exercice incroyablement difficile : il fallait utiliser 3 tirettes commandant les fondus enchaînés des projecteurs en synchronisme total avec la bande son ! A la moindre erreur de syncro, on recommançait tout. Mon patron de l'époque, Guy Orgeron me faisait une totale confiance. Au final, d'excellents souvenirs de mon service national…

Sur l'autre vue, la réalisation d'un mixage à l'aide de plusieurs magnétophones, un Uher Royal de Luxe à gauche et des Revox A77.

Avec le diaporama, la créativité pouvait tout de suite s'exprimer, bien plus facilement qu'en cinéma ou en vidéo que j'ai pratiqués l'un comme l'autre aussi.

Enfin, pour voir de belles photos, n'oubliez pas le site du magazine Photo ou le site internet des photographes. Et une liste américaine des sites et des galeries Topsitelist ou Itis ou encore les DVD d'Arte ou, pour la photo la plus contemporaine, la revue numérique Purpose.
 

Quelques unes de mes photographies

Voici quelques adresses directes où j'ai placé des clichés :

Les 10 ans de la mort de François Mitterrand à Jarnac.

Autour de l'achitecte Fernand Pouillon

J'ai mis en ligne quelques reportages réalisés à l'occasion des sorties de l'association Fernand Pouillon trop méconnu en France (alors que pour moi, c'est le plus grand de la seconde moitié du XX ème siecle) : Ses réalisations à Avignon. Ses réalisations à Marseille

Les réalisations de Pouillon en ALGERIE (avril/mai 2006)

Un regard sur la pyramide du Louvre avec un autre grand architecte.

Quelques uns des paysages de Lamartine

Le massif du Mont Blanc

Un bref séjour en Bulgarie à l'occasion d'une soutenance de thèse.

Un recueil de clichés hétéroclites intitulé Curiosités

La Bretagne avec les Côtes d'Armor et la baie de Lannion

Toujours les Côtes d'Armor vers Locquirec et Saint Thégonec

Pour les amateurs de N&B, les rochers de Ploumanach

Et, toujours en N&B, une série de portraits.

Pour celles ou ceux que cela intéresse, j'ai fait quelques photos du spectacle donné à St-Pierre Port (Guernesey) les 13 et 14 juillet 2002.C'était magnifique et émouvant : le visage géant du Géant sur le port qui le vit arriver et partir.

Un diaporama sur Hauteville House (Guernesey). Désolé pour les vues en hauteur qui ont été anamorphosées…

 

Mon autre site photo avec beaucoup de clichés..

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Chapitre "Passions"

Commentaire

 

Depuis l'âge de 11/12 ans je pratique la photographie.

Il est vrai que le "potentiel créateur" d'un appareil photo est de loin supérieur aux matériels de haute fidélité et à la vidéo de consommation (films).

J'ai eu la chance de vendre des photos, d'en voir imprimées dans des plaquettes ou de faire quelques expositions (essentiellement sur des sujets liés au théâtre et à l'architecture rurale).

J'ai pu aussi théoriser (un peu) et réaliser beaucoup de diaporamas, qui, en projetant des images de grandes dimensions, dégageaient (lorsqu'ils étaient bien réalisés) une émotion extraordinaire.

A la grande époque du diaporama, j'ai même rédigé les ex-célèbres (!!) Guides du diaporama et présidé quelques festivals nationaux.

J'ai aussi écrit des dizaines d'articles sur l'usage pédagogique de la photo et beaucoup d'autres sur la divulgation de ses principes techniques. J'adorais enseigner les charmes de la profondeur de champ ou le tassement des perspectives selon les focales utilisées, sans compter, le plus enthousiasmant : apprendre à des étudiants ou des stagiaires à réussir des diaporamas en fondu enchaîné.

Mais je ne suis pas pour autant un "vrai photographe" au sens artistique contemporain ; je me contente de l'instant magique et ne pratique quasiment jamais la mise en scène propre à la photo d'aujourd'hui (ou à celle d'hier lorsque les photographes l'avouent (cf. l'immense Robert Doisneau et ses confidences sur le "Baiser de l'Hotel de ville" ou encore les aveux du fabuleux Eugène Smith sur ses "reportages" inoubliables comme Minamata).

Sur la photo moderne, voir Purpose).

Quelques unes de mes photos sont accessibles avec les liens indiqués dans cette page.

Site photographique principal :

 

RESUME.

CANON/NIKON


Acte 1. La découverte :

Jusqu'à 12 ans, tout était bon pour photographier : du folding Lumière 6,5/11mm de mon père qui trône dans une vitrine (l'appareil photo…) au Browny flash et ses équivalents (j'en ai gardé un). C'étaient des machines à faire des photos. Je pensais à l'époque que la marque n'avait aucuneimportance. J'ai changé d'avis.


Acte 2. La "vraie" photo avec un reflex

: J'en ai rêvé des mois, j'ai appris par cœur ses notices, je le voulais parce que j'avais appris ou cru comprendre le poids de l'innovation, de celle qui donne envie de participer à une aventure du progrès, à une aventure de l'esprit. Ce fut l'Edixa Mat Reflex D acheté chez Grenier Natkin à Paris. J'avais 13 ans, cette boutique était comme un temple de la photo. Son patron, M. Hayem, était adorable et conseillait les clients tout en leur faisant quelques fleurs comme du prêt de matériel (qu'on voulait acheter ensuite…). L'Edixa se compléta d'optiques Steinheil, Schneider et Taïr (un 4,5/300 mm russe) et des tas d'accessoires.


Acte 3. Le monde pro :

En 1972, j'avais passé les 20 ans, c'était le moment des choix cornéliens : Canon F1 ou Nikon F. Des heures de réflexion, de lectures de tests et d'interviews (sans le net…). L'image du F me tentait (le modèle des pros du Vietnam), son système incroyable d'accessoires en tout genre. En face, le F1 de Canon qui se présentait alors comme l'outsider, celui qui présentait vraiment l'innovation. Ce qui fit pencher la balance : un argument tout bête. l'Optique Chauvet, toujours à Paris, m'avança que Canon vendait pour une bouchée de pain une bague d'adaptation pour mes anciennes optiques 42 mm à vis, ce que ne faisait paraît-il pas Nikon (je ne l'ai jamais vraiment vérifié). J'achetai donc un F1 et son magnifique 1,4/50 mm. Les premières années, comme prévu, je pouvais réutiliser mon capital optique (sans les couplages mais ce n'était pas bien gênant). Ensuite, ce furent de belles années d'investissements en formidables objectifs dont l'exceptionnel TS 2,8/35 mm à décentrement et bascule. En 1988, la fatigue du F1 et le désir de profiter des innovations des boitiers me fit acquérir le T90. J'étais Canoniste, même si je me tenais au courant des innovations des autres, et de Nikon en particulier. Tout ce qui é été dit par mes prédécesseurs du fil se retrouve : désir de pérenniser son parc d'objectifs, cycle de renouvellement lent car innovations pas très fréquentes. Et réel progrès, bien sensible à chaque achat.


Acte 4. La rupture et la découverte d'un nouveau monde :

Dans les années 90 (je ne sais plus quand), Canon annonça son changement de bague et surtout l'abandon définitif de la fabrication des boitiers pour la gamme d'objectifs FD. A terme, toutes ces optiques étaient condamnées. Ce fut la limite de ma "fidélité". En 1995, je vendis dans la tristesse tout mon matériel Canon à un revendeur et à un particulier pendant qu'il en était encore temps. Je ne conservai même pas mon F1 alors que mon Edixa trône toujours face à mon bureau. Bien sûr, l'opération, comme d'autres l'ont dit avant moi, allégea mon fourre tout et mon compte en banque. Je ne repartis de chez le revendeur qu'avec un F90 (le F90X était trop cher), un 1,8/50 AF (belle descente pour moi qui n'avait connu que les 1,4…), un 2,8/24 AFD et un 2,8/105 micro nikkor AFD ainsi qu'un flash SB-25. Nikoniste, léger mais heureux. Heureux de venir vers une marque que j'aurais dû choisir dès le début peut-être, même si les kodachromes au F1 et TS 2,8/35 demeurent merveilleux. Le critère de fidélité dont on discute ici s'est encore affiné : innovation technique indiscutable (comme l'exposition, la gestion des flash, de meilleures optiques dans l'ensemble même s'il y a des exceptions soulignées dans ce fil, etc.), qualité de construction, fiabilité, pérennité et respect du parc d'objectifs. Si j'avais choisi Nikon en 1972, j'aurais encore les équivalents des magnifiques cailloux dont j'ai dû me séparer !


Acte 5. La sérénité :

En 2002, je me suis équipé d'un Coolpix 990 (que j'ai toujours, il me sert bien pour les panoramas virtuels pour le net avec son complément grand angle). Ensuite, un D70 en 2004, un D200 en 2007 et à nouveau un assez joli parc d'optiques (je viens de me réoffrir un 1,4/50 mm- j'en ai été privé 14 ans "à cause" de Canon). Je pense rester chez Nikon, sauf si les raisons de ma "fidélité" étaient mises en échec (plus d'innovation véritable ou abandon des clients fidèle en changeant de standard de baïonnette, par exemple).
Bien sûr qu'un jour ce sera le D800 (! ou son suivant ?) quand il aura la fonction de récupération des optiques DX avec le maximum de pixels pour permettre de doubler tout son parc d'objectifs, tantôt en FX pour les GA, tantôt en DX pour les télés. Je n'ai pas acheté le D700 pour cette raison : Faire du DX en 5 Mpixels alors que j'en ai le double sur le D200 ne m'a pas tenté… J'attends 24Mp en FX et disons, 12 en DX. Ce jour là je serai acquéreur.


Epilogue : Une infidélité proche peut-être ?

Pourquoi pas ? Mon 2,8/14-24 mm est une pure merveille, mais qu'il est lourd avec le D200… Alors le petit Leica X1 me tente bien, mais ce ne sera pas une infidélité, juste une compensation, un compact de luxe en somme. Je resterai Nikon pour tout le reste.