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Jean-Luc Michel

Apple et le Macintosh

 

 

 

Tout a commencé dans les années 1972/73 avec l'apprentissage du langage FORTRAN IV à l'université Paris 7 (Jussieu - OPE, Ordinateur pour étudiants). Que de bons souvenirs de ces longues heures à taper quelques lignes de code qui revenaient après un traitement ayant consommé "2,3 s de temps machine" avec le rituel "Syntax error"… à la douzième page de listings interminables, reconvertis en papier brouillon. Une fois celle ci repérée, généralement une virgule mal placée, longue attente de la perforatrice, passage des cartes perforées, vérifications diverses et repassage à l'ordinateur central… où le pupitreur répondait : "OK revenez après demain !" En insistant on pouvait se faire attribuer un n° d'utilsateur plus élevé dans la hiérarchie et n'attendre que jusqu'au lendemain seulement… Lorsque j'étais vraiment pressé de faire passer mes programmes, il me restait la nuit, plus tranquille en général…

Ensuite, en 1975/76, ce fut l'achat d'une calculatrice fabuleuse, la Hewlett Packard, HP25, la première programmable au monde. 49 instructions de base en langage machine, du genre STO 02, GTO 25 etc. Quel régal de programmer des opérations difficiles comme le calcul des nombres premiers, des grosses formules de physique, ou tout simplement la faire compter 1, 2, 3, ou afficher les nombres pairs ou impairs, ou encore décompser toutes les phases d'une division euclidienne, etc. En fait c'était surtout la première manifestation de deux facteurs fondamentaux : l'interactivité immédiate et la mobilité…

Ensuite, dans le courant de l'année 1978/1979, j'ai découvert l'Apple 2, 48KO de mémoire et un double lecteur de disquettes souples (floppy). Et surtout la découverte du BASIC. Le premier contact fut déroutant : comment le mettre en route. Ce n'est qu'en tournant compulsievment les centaines de pages des manuels d'accompagnement que je découvris qu'il fallait- dans cette version - taper 6CTRLP, c'était aussi bien qu'un code secret.

Suivirent des centaines d'heures de mise au point de programmes, dont certains très ambitieux, comme celui, que je vendis sur la gestion de trésorerie d'une association avec statistiques sur les postes de dépenses, appels de cotisations, mailings etc. 2, 45m de longueur de listing, mon record absolu. Dans le domaine pédagogique, ce furent des vrais programmes d'Enseignement assisté par Ordinateur, par exemple sur les entiers relatifs avec rappels de cours, exercices pour les élèves, corrections et conseil automatiques. Ce furent aussi des programmes de conjugaison, en commençant par le premier groupe, aujourd'hui, lorsque je montre la conversion de ce petit programme surr Excel, les gens n'en croient pas leurs yeux.

Et des articles, des dossiers, deux livres entiers tapés avec AppleWriter et une belle imprimante matricielle, un peu difficile à configurer (comment obtenir les caractères accentués ?)!! Je découvris aussi avec émotion, le premier tableur (ancêtre d'Excel) : Visicalc et cette idée géniale des cellules entre lesquelles on crée des liens ou des calculs. La simulation entre autres financière devenait évidente et facile. Que d'heures à construire des modèles et à les faire évoluer, rien que pour jouir du plaisir de la mise à jour automatique de centaines de cellules. Le tableur change la vision qu'on a du monde. Il fait passer d'un monde statique à un mode dynamique, en mouvement, en interaction. Ceci n'est pas assez montré ou enseigné, plus de 20 plus tard, le travail reste à faire.

Après le BASIC, le PASCAL et le TURBO Pascal, plus puissant mais guère facile à manier et obligeant à de longues compilations !

Un jour de SICOB (le gros salon de l informatique naissante de l'époque), au stand Xerox, ce fut le choc absolu - je fus sidéré par le système Star : des grands écrans A4 verticaux à haute résolution en N&B (on était en 1980 ou 1981 !), des menus déroulants, des fenêtres, une corbeille, une souris, l'essentiel de cette interface géniale qui allait changer l'informatique. En plus, Star fonctionnait en réseau Ethernet (déjà) et permettait d'envoyer des courriers électroniques de poste à poste : on voyait l'enveloppe quitter un écran et arriver sur un autre ! Emerveillement total. Le seul problème c'était le prix : 1 million de Francs le poste avec obligation d'acheter le réseau complet de 6 postes !! Ce soir là, je suis rentré chez moi en rêvant au jour lointain où je pourrai avoir la même chose sur mon bureau. Je n'imaginais pas que trois ans plus tard, grâce au génie de Steve Jobs, je l'aurai effectivement !!! Et que l'informatique évoluerait si vite.

En 1982, toujours au Sicob (j'y passais la journée complète et bénéficiai des invitations presse grâce à mes articles dans la Revue l'Education puis dans l'Ecole Libératrice dont le tirage atteignait 350 000 exemplaires), un nouveau choc : Apple venait de sortir le Lisa. Un écran plus petit de l'ordre de 12 ou 13 pouces, un disque dur de quelques mégaoctets, mais surtout, cette fabuleuse interface graphique, métaphore du bureau qui reprenait à la fois les concepts du Dynabook de Ted Nelson et la technologie de Xerox, mais en plus petit et beaucoup moins cher : "seulement" 100 000 F. C'était fabuleux, mais évidemment encore beaucoup trop cher pour la cible visée qu'Apple allait bientôt appeler les "Travailleurs du savoir".

Heureusement qu'Apple avait gagné immensément d'argent avec l'Apple 2 et les produits dérivés. Qu'on imagine : En visitant le Palo Alto Research Center (le PARC) de Xerox qui regroupait de très brillants ingéniers à qui la direction de cette entreprise, elle aussi très riche (les royalties des brevets de photocopies coulaient à flot), Steve Jobs s'était dit que l'avenir de l'informatique était là : un outil prodigieusement simple, plus besoin de l'écarn noir du DOS et des ses lignes de commandes à apprendre et mettre en œuvre à chaque fois.

Steve Jobs le plus extraordinaire visionnaire de l'informatique allait nous mettre à disposition ces outils fantastiques, nous affranchir de la pesante tutelle des informaticiens, personnifiés à l'époque par Big Blue, alias IBM (aujourd'hui le combat continue… contre Microsoft, présenté comme le "côté obscur"), nous fournir un support à la créativité, faire évoluer les mentalités sur le travail en rendant plus autonome et plus accompli chaque être humain qui avait la chance d'en disposer. Une des publicités de 1984/1985 proclamait "qu'il était temps qu'un capitaliste fasse une révolution". La mentalité "Côte Ouest", libertaire, émancipatrice était à l'œuvre. Une autre pub disait avec une incroyable justesse "Jusqu'à présent, il fallait que l'homme s'adapte à la machine, nous [Apple] avons appris l'Homme à la machine…". Inversion géniale qui ruinait le pouvoir des "technologues" en ne donnant aux acteurs consiédérés comme créatifs et intelligents. Popuir ceux qui douteraient de ceci, j'ai vu - de mes yeux - l'introduction des premiers macs dans des secrétariats dans les années 80/90 : la révolution ! Et j'ai vu le reflux avec le retour des PC. Je le développerai un jour.

Jobs "acheta" une partie de l'équipe qui, en travaillant d'arrache pied, allait sortir le Macintosh en 1984. Mais avant d'en arriver à cette date fondatrice, il faut dire que le Lisa fut un échec total. Seulement quelques exemplaires vendus en France. Fascinant mais trop cher ! Heureusement qu'Apple avait des réserves pour financer une recherche développement très onéreuse - sans savoir s'il y avait un marché ! - supporter un échec commercial complet, financer une nouvelle recherche, et vendre des Macintosh moins cher que leur pric de revient pour créer ce marché auquel il croyait, contre tous les avis des experts, économistes ou cabinets d'études prospectives. Pour comprendre la mentalité de l'époque il faut savoir que les gens "sérieux" de la grande informatique pensaient que la souris serait toujours un gadget, et qu'elle ne serait jamais utilisée professionnellement. Dans le genre, il faut dire qu'un brillant "spécialiste" français des nouvelles technologies allait déclarer en 1985 que "le Macintosh était un produit dépassé" !! C'est grâce à ce genre "d'experts" que nous prenons toujours ou presque les mauvais trains du développement.

Au SICOB de 1984, je vis enfin le Macintosh (128 KO de mémoire vive et des disquettes de 400KO). Le CHOC ! L'émotion - Et comme j'avais un peu de budget (mais aussi la passion), j'achetai la plus belle machine de ma vie. Un soir de septembre, avec ma compagne, je pouvais déballer le mac, pousser sa disquette dans le lecteur… et m'en servir immédiatement : MacWrite, un traitement de texte avec des enrichissements de polices, des titres bien visibles à l'écran, etc. Un logiciel pour faire des schémas, le fameux MacPaint de Bill Atkinson, un des plus grands développeurs de ces années puisqu'il inventa et sorti en 1987 le célèbre Hypercard, qui ouvrait la voie au web avec 12 ans d'avance !!! Les boutons, les liens hypermédias, c'est lui. Et Apple une fois de plus en avance sur tout le monde !

Avec un lecteur de disquettes externe et une excellente imprimante matricielle, la facture atteignit 25 000 F. Certes, ce n'était pas donné, mais 3 ans avant c'était 1 million de F !!! Il faut bien comprendre une chose fondamentale, saluée par Peter Drucker : en vendant ses premiers macs moins cher que ce qu'ils lui coûtaient, Apple prenait un risque considérable, bouleversait les lois industrielles classiques… mais parvint à créer un marché en s'appuyant sur ses premiers clients - j'en fus - pour "évangéliser" ceux qui ignoraient ce que cette nouvelle informatique pouvait apporter. Et ce projet fou marcha, les ventes décolèrent, et Apple regagna beaucoup beaucoup d'argent. Les macs des années suivantes, vendus au même prix, lui assurèrent des marges énormes… jusqu'au cycle d'innovation suivant.

La concurrence de l'époque, d'une part les vieux systèmes CPM et équivalents et de l'autre IBM qui avait sorti son "PC" en 1982 étaient loin, très loin derrière. Le plus extraoridinaire, c'est que plus de 20 ans plus tard, Apple garde toujours de l'avance sur ses concurrents. Quand Vista de Microsoft sortira, il fera peut-être ce que le système X fait depuis 2002/2003.

Dès lors, je n'ai plus jamais quitté Apple, sa qualité, son design, son innovation. C'est une compagnie qui fait avancer le monde. Chaque jour, au fil des machines successives, je retrouve le même plaisir à y revenir. Dès 1985, Microsoft, à l'époque, tout petit et allié d'Apple contre IBM sortit Multiplan, successeur graphique de Visicalc : Quel plaisir que de déplacer des cellules à la souris !! Multiplan fut aussi l'ancêtre de notre Excel actuel. Les fonctions essentielles sont absolument les mêmes qu'aujourd'hui. Dans le domaine des interfaces le progrès sont lents, et ce n'est pas Microsoft qui, bien qu'immensément riche, les fait progresser. C'est là une des différences avec la vision d'Apple. Microsoft ou Dell sont des entreprises classiques qui cherchent juste à gagner de l'argent (ce n'est pas répréhensible, mais pas exaltant non plus). Apple veut faire progresser l'humanité. Et ce n'est pas "que" de la pub, c'est une réalité qui se démontre depuis 30 ans. Si je reprends ma casquette de spécialiste des médias (et de la pub) je dis que la pub Apple est toujours en cohérence avec ses valeurs, son identité, sa vision et ses produits.

Mais la plus grande révolution survint en 1985 avec les logiciels vectoriels, comme MacDraw, qui apportait la représentation vectorielle toujours utilisée de nos jours. MacPaint voyait un rectangle comme une figure statique (impossible de la retoucher). Macdraw comme une formule indiquant des coordonnées et diverses variables, d'où la facilité de faire des retouches. La logique des calques (de Photoshop) était là. L'autre innovation majeure fut la PAO (publication assistée par ordinateur) avec MacPublisher, l'ancêtre de Xpress et de InDesign (tous deux créees POUR le mac !) avant d'être portés dur PC), le langage Postscript d'Adobe et les premières imprimantes Laser. Là encore Jobs créa le marché. Aujourd'hui la PAO est fondée sur les mêmes principes, avec en plus la récente arrivé du pdf, inventé par Adobe dont les premiers développements ne se faisaient que pour le mac. Les premiers pas d'Adobe ont été faits grâce au mac.

Après le mac128, j'ai bénéficié d'une autre invention d'Apple - aujourd'hui abandonnée parce que les marges ne sont plus assez conséquentes - la politique des Upgrades, des mises à jour. A chaque changement important de machine, Apple faisait un prix spécial, très avantageux à ses anciens clients. Ainsi, le passage du Mac128 au Mac Plus (512MO et disquettes de 800 KO compatibles) ne me coûta "que" 5000 F. Et pourtant il fallait changer la carte mère, le lecteur de disquette et même le capot arrière ! En fait on ne gardait de sa machine que le tube vidéo et l'alimentation électrique !

Pendant ce temps - et par la suite - dans le monde PC, on devait vendre à bas prix sa machine pour en acheter une nouvelle, au plein tarif évidemment !!!

Je pus renouveler cette opération plusieurs fois, jusqu'à ce jour fatal où - pour gagner 2000F sur l'achat d'un Mac CX (la version moins rapide que la bête de cousce que fut le CI), je donnai mon vieux Mac Plus à Apple. Je le regrette encore - Je n'ai jamais vendu mon premier appareil photo, mais grâce ou à cause de cette politique de fidélisation exceptionnelle, j'ai dû me séparer de cette extraordinaire machine (par la suite j'en ai racheté un mais ce n'est pas le "mien"). Et à ceux qui diraient que l'écran était en N&B et de petite taille, 9 pouces, je réponds invariablement qu'avec cette "petite machine", que par ailleurs je transportais facilement en autobus pour aller à des réunions et présenter des quantités de projets, j'ai "seulement" rédigé 2 livres complets, écrit plus de 100 articles et des dizaine de dossiers dont l'esquisse du plan "Informatique pour tous" pour MM. Defferre et Fabius. C'est aussi dans ces années là que je fis acheter partout du mac et me fis plein d'amis en discutant autour des logiciels.

Quant au débat stérile disant que la "quincaille" n'est rien, que ce qui compte c'est le logiciel, c'est aussi stupide que de penser qu'un travailleur "manuel" n'est pas aussi un "intellectuel" : l'ébéniste ne réfléchit pas peut-être ? Et le tailleur de pierre ? Et le marin ?

Apple a compris très tôt que l'efficacité, l'innovation, la performance passent par l'imbrication du logiciel et du matériel, tant dans les composants que dans le design.

J'abrège mon histoire avec Apple parce que la période récenet est mieux connue.

J'ajouterai juste quelques anecdotes, racontées ailleurs, notamment dans la thèse que Bernard Dimet a consacrée à cette période: La plus impressionnante reste ma rencontre avec Steve Jobs en novembre 1984, où pendant quelques jours (peu nombreux !!) je fus considéré comme LE décideur de l'opération "Informatique pour tous".

Jobs etSculley m'expliquèrent avec conviction les fantastiques capacités du mac - ils ne savaient pas que j'étais déjà un convaincu puisque j'en avais un chez moi depuis deux mois ! Jean-Louis Gassée, le patron d'Apple France était là aussi et je m'appuyais sur lui pour me faire traduire les passages dont je n'étais pas absolument sûr (il faut dire que chaque soir, j'avais les coursiers des ministères qui passaient chez moi récupérer les notes techniques que je rédigeai pour les directeurs de cabinet ou leurs ministres). Il y avait aussi le génial Laurent Ribardière, l'auteur de ABC Base un programme de gestion de fichiers absolument fabuleux, devenu ensuite… 4D (ou 4ème Dimension) au succès mondial. A mesure que je demandai si on pouvait faire ceci ou celà, par exemple, dans la saisie d'un fichier, ne pas toujours retaper les données qui reviennent sans cesse, par exemple les éditeurs dans un fichier bibliographique, Ribardière arrangeait quelques lignes de code pour me satisfaire (il m'offrit ensuite une version personnalisée avec cette fonction - aujourd'hui encore difficilement introuvable dans les usisnes à gaz que sont devenus les logiciels de gection de fichiers (on l'appelle saisie préemptive, mais nous étions en novembre 1984).

Comme j'avais rédigé un cahier des charges très strict pour les matériels et les logiciels destinés aus élèves et aux enseignants français, je demandai à Jobs des précisions sur l'architecture et les performances du réseau, déjà appelé Apple Talk. Ce fut un festival : connexion de deux macs, reconnaissance immédiate entre eux et envoi d'un message (on ne disait pas trop email dans le grand public). A ma grande surprise, je revis le coup de l'enveloppe qui partait d'un côté de l'écran et entrait sur l'autre écran, comme avec Star de Xérox, mais avec un prix divisé par 400 !!!

Jobs et Sculleymis en confiance par mes questions et par l'arrivée de Jean-Franois Boisvieux, le conseille informatique de Jean-Jacques Servan-Schreiber se lancèrent dans un festival éblouissant sur leur avance technologique, leur capacité à maîtriser l'intégration matériel/logiciel. Pendnat qu'ils parlaient ils s'envoyaient une carte mère de Macintosh pour montrer sa légèreté, sa robustesse; mais aussi son design, l'économie de moyens qu'elle symbolisait.

Jobs nous parla de sa vision d'une informatique qui devait libérer les gens (à ce moment là je n'avais pas vu le célèbre spot de Ridley Scot sur 1984 d'Orwelle et le mac. Avec le recul, je perçois mieux la cohérence des discours). Il insista sur la créativité, sur la liberté que l'informatique - la sienne - allait aaporter au monde. C'était frappant, il était certian qu'il allait changer le monde (on retrouve le "Il était temps qu'un capitaliste fasse une révolution"). Je me dis ce jour là qu'il y avait du génie dans ses propos. J'appris quelques sempaines plus tard, par JJSS que François Mitterrand, en le rencontrant en présence de Gaston Defferre dans la Silicon Valley aurait que Steve Jobs était un génie. Si cette phrase est vraie, venat de Mitterrand, je la trouve incroyablement appropriée.

Les questions financières furent réglées en quelques instants, j'en témoigne ici pour l'histoire de l'informatique dans l'enseignement : Jobs accepta l'idée d'un mac spécila équipé en 256 KO (le double du standard, mais pas 512 qui aurait été trop cher). pour une commande de 100 à 150 000 unités, le mas-c descendait à 12/15 000 F.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Chapitre "Passions"

Commentaire

 

Cette marque est une passion depuis presque 30 ans.

Je n'ai JAMAIS eu d'autre ordinateur qu'un apple. D'abord un Apple 2 entre 1979 et 1984 et depuis cette date "orwellienne" (cf. le spot de pub tourné par Ridley Scott), une merveilleuse série de Macs, comprenant des modèles de bureau, des portables, des accessoires, des ipods et beaucoup de logiciels tous plus géniaux les uns que les autres.

Une passion JAMAIS démentie. un plaisir de se mettre au travail, une motivation à bien faire.

Avoir la chance de disposer d'un outil aussi merveilleux pousse à se dépasser.

C'est pourquoi, je ne supporte pas ce qui nous entraîner vers le bas.

E avril 2006, pour les 30 ans de la compagnie, merci Apple, bravo et longue longue route…